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MILEMA ARTE
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LE CHANTAGE AUX PETITS ENFANTS !...

 Je vous présente FRIGG ET WÖDEN 
Ils vont par deux 

pour ôter à leurs deux jeunes  enfants
depuis sept ans 
leurs grands-parents
ainsi les endurcissent-ils
en  ce bas monde de rustres
Ils vont par deux 
pour nous rappeler 
ce que le Ghetto
infligeait à l'enfance 
L'absence la séparation 
la séquestration
l'ombre de la mort vivante
Le regard froid des camps
pour unique commandement
Ils vont par deux impunis
et fiers de leur forfait
s'affichant sur les réseaux 
avec ce que leur auront transmis
les aînés et ainsi pavanent
en glissant sur l'aisance
la suffisance des arrivés
à genoux
Ils excellent dans l'art de la comédie
de la manipulation
ainsi de leur entente immuable
face à la mort d'un parent
ne daignant pas accompagner 
la douleur et le chagrin
Ils vivent à trois lieux du foyer
et mentent aux petits enfants 
qui auraient souhaité 
faire une halte
chez leurs grand-mère

leur grand-père 
recevoir ce supplément d'amour 
à part si rare pour celle et celui 
jadis qui en furent privés
à l'autre bout de la planète
Ils vont par deux méprisant 
la maladie d'une mère
gravement atteinte
arguant et criant au chantage
afin de ne rien concéder 
à la compassion
Ils marchent à l'amble
épousant les contours torves 
du mensonge et ricochent 
entre menterie et comédie
se reconnaissant l'un dans l'autre
comme un seul
afin de se regarder le matin
en con-science
 redoublée
psychée sans tain oblige
où ils s'égarent à l'envi 

Ils épousent tous les ans 
ces bons voeux qu'affectent 
les relents d'une lâcheté 
sans pareille dominant
de la taille des grands dadais
leur progéniture soumise au diktat
de l'intransigeance
et que  trompe l'éphémère étrenne
Il vont par deux cultivant 
les sillons de la méchanceté
car s'en prendre à la candeur 
à l'innocence pour régler des conflits d'adultes
signifie chantage aux petits enfants
pour les grands-parents
et pour les victimes 
l'odieux verdict  la sentence
inommable de la cruauté 
Alors ils courent par deux 
pour mieux échapper à la vérité
qui les talonne
enfonçant le clou indolore
qui eût habitué  les petits
insensibles qu'ils seraient devenus
à la douleur du silence éloquent de la soumission
avec force absence privation
au terme de l'oubli
dussent-ils en briser le lien des racines
et du coeur

Chez ces gens-là
Madame Monsieur

on n'aime pas  on aime plus 
on domine le culte 
A FRIGG et WÖDEN 

Robert_DOISNEAU_



PALESTINE 2014

LETTRE OUVERTE - PETITION A MONSIEUR FRANCOIS HOLLANDE
NON AU GÉNOCIDE PALESTINIEN ...




Monsieur,


« L’indifférence, la pire des attitudes », disait Stéphane Hessel 
Je rajouterai la tromperie et le mensonge....

En effet, voici la teneur de ce 59ème engagement, lors de votre candidature à la Présidence de la République.
 (...)
 " Je prendrai des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien ». 



En acceptant, par votre soutien inconditionnel et cette allégeance aveugle à un pays étranger qui viole depuis une soixantaine d’années les principes de droit international les plus fondamentaux, vous contribuez à importer la guerre à l’intérieur du pays qui vous a élu Président
Votre complicité  avec l’État sioniste se double d’une soumission absolue envers ses représentants en France.


 Au point que :

    VOUS  PRÉSIDENT, autorisez  des parlementaires franco-israéliens ( conseillers de Benjamin Netanyahu ) à se revendiquer publiquement sionistes, à émettre des propos monstrueux qui relèveraient - en tant normal - de condamnations graves au pays des droits de l'homme

VOUS PRÉSIDENT, autorisez le départ de jeunes français bi-nationaux - dont beaucoup  mineurs - à s'engager auprès de l'armée " Tsahal ", celle - là même qui massacre les civils palestiniens ...Dois-je vous rappeler les déclarations de M. Liberman, Ministre des affaires étrangères israélien ( homologue de M. Fabius ), sioniste, Je cite "  la destruction de Gaza est une bonne chose..."

VOUS PRÉSIDENT , autorisez que  La France subventionne à hauteur de 66% des sommes versées, des réductions d'impôts pour des dons à l'armée Israélienne... Les soldats de Tsahal qui tuent et massacre la population de Gaza.
 L’outrance de ce type " d’opération humanitaire", son montage économique est scandaleux. Sur son site internet, l’association - Tsidkat-Eliaou pour ne pas la nommer -   met clairement en avant le remboursement par l’état français de 66% de la somme donnée afin de soutenir l’armée israélienne. Un remboursement via déduction d’impôts possible par l’obtention d’un reçu CERFA. L’action de ces « bénévoles courageux » ne se résume pas à aider les nécessiteux de la ville sainte,  mais participe aussi à fournir des douceurs aux soldats israéliens pour les soutenir dans l’épuration ethnique des Palestiniens...

VOUS PRÉSIDENT , accréditez l'idée que cette guerre serait menée par deux armées qui combattent l'une contre l'autre. Le fait même de renvoyer dos à dos l'occupant colonisateur israélien avec les palestiniens, comme vos propos tendent à le suggérer, est démagogique.
Non monsieur, ceci n'est pas une guerre mais un génocide qui se déroule sous vos yeux , sous nos yeux.

 La Palestine est sous occupation depuis 1947, sous blocus depuis 2006...Israël fait fi de toute considération humaine et de droit , nie la légitimité des palestiniens à vivre librement dans un État normal, justement partagé, aux frontières sûres et reconnues. Devant  des milliers de morts Palestiniens ( voir précédents massacres ),  la destruction d'une économie et l'éradication d'un peuple, vous nous soumettez le mot qui fait peur : TERRORISME...Il fut un temps où en France, les résistants étaient nommés des terroristes par l'envahisseur nazi... Ils étaient armés et provoquaient des attentats meurtriers ...Aujourd'hui, de par vos fonctions, vous fleurissez les tombes de ces terroristes qui se sont battus pour sauver la France...leur pays... votre pays ...Voyons Monsieur Hollande, nieriez- vous le droit des palestiniens à se défendre, à revendiquer une indépendance si chère payée durant plus de soixante ans, à résister devant des envahisseurs inhumains qui n'hésitent pas à tuer toute une population civile ...?!! Une armée d'occupation qui commet de tels actes a perdu toute légitimité ; elle n'est plus qu'une puissance d'humiliation, de torture et de mort...
Vous nous soumettez également les victimes israéliennes qui sont à 98% des soldats de l'armée, une des plus puissantes au monde ! La quatrième il me semble...et régulièrement réapprovisionnée en armes de toutes sortes par les USA...!  Je ne peux que constater qu'il existe des morts propres et des morts sales, des morts que l'on regrette et des morts qui puent !!! Cela s'appelle de L'APARTHEID  ET DU RACISME Monsieur ...! La stigmatisation des palestiniens et la haine des populations arabes

Permettez-moi de  citer un homme que vous avez dû admirer lorsque vous possédiez encore un idéal : Nelson Mandela , " « L’ONU a adopté une position forte contre l’apartheid, et avec les années, un consensus international s’est constitué et a contribué à mettre fin à ce système injuste.  Mais nous savons bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens. »

Notre solidarité avec la Palestine n'est pas une renaissance de l’antisémitisme comme l'évoque lamentablement une propagande gouvernementale française, c'est une lutte pour la paix et la justice, n'en déplaise au lobby sioniste ...


 Au côté de Mahmoud Abbas vous avez déclaré " « Je ne cherche pas un équilibre, une espèce de parallélisme des formes. Ce que je fais en Palestine, ce que je fais en Israël, c’est être utile. Ce n’est pas simplement évoquer des principes mais être utile. Il ne s’agit pas de faire plus pour les uns ou plus pour les autres, mais de faire plus pour la paix» 

Donc deux pays en paix, dont un, prison à ciel ouvert  ! Cela vous agrée Monsieur ?

Propos  frileux qui ne vous engagent en rien ...

Non monsieur, vous n'êtes pas utile ! Vous participez, de par votre partialité et votre " amour  " pour Israël - je vous cite ! - à ce que la France soit un relais docile de la propagande d’État israélienne.  Par votre désengagement , ce lourd silence et la non-application de votre promesse électorale,  vous entraînez votre peuple dans une guerre de civilisations, de haine et d'inhumanité...Vous participez vous et votre gouvernement, à importer cette violence que vous passez sous silence ! 

Jean Jaurès, dont nous célébrons le centenaire de l' assassinat, aujourd'hui, aurait certainement fait partie des gazés de la manifestation Parisienne...

Hélas, Monsieur Hollande, vous avez spontanément choisi le camp des néoconservateurs, un léger relent de la SFIO de Guy Mollet 

Hélas, Monsieur Hollande,  vous tournez le dos à l'espérance et à l'humanité, égarant ainsi ceux qui vous ont fait confiance. 
Le décompte quotidien et morbide des victimes palestiniennes ne me permets plus de vivre sereinement ... et plus jamais désormais  ! Et  vous ? 

C'est pourquoi je vous dénie le droit à utiliser le vote que j'ai déposé dans une urne un matin d'espoir... Je le reprends, fictivement certes, mais il n'appartient plus à un président en qui je ne fais pas confiance...J'espère simplement que beaucoup me suivront dans cette démarche...

L'histoire honorera un jour le martyre et le génocide du peuple  palestinien, et l'on enseignera certainement dans le détail aux enfants du monde, les niveaux de responsabilité des béligérants et de leurs alliés.

L'histoire retiendra certainement votre nom Monsieur Hollande, certainement !
Aux côtés de celui de Benjamin Netanyahu et de ses alliés, vous aurez perdu votre âme !


Pour terminer, cet extrait d'un des plus grands poètes arabes de notre temps, palestinien de surcroît -Mahmoud Darwich dont le nom a été attribué à une place de Paris -  cette citation tiendra lieu de formule de politesse Monsieur...

" Ils ont volé ma terre, brûlé mes oliviers, détruit ma maison, pris mon eau, bombardé mon pays. Ils ont tué ma mère et nous ont affamés, mais tout est de ma faute puisque j'ai répliqué en leur envoyant une roquette. Et donc ils ont pris encore plus de ma terre, brûlé mes oliviers, pris mon eau,bombardé mon pays, tué mes enfants ... "

PALESTINE 2014




Caroline Mennetret

!!!

Pages
L'ESPACE MUSIQUE !



Nous tenterons de voyager  un peu
à travers toutes ces évocations musicales
diverses et si variées des  Musiques du Mondes ! 
Des Artistes remarquables ne laissant jamais 
de porter les messages sans frontières du coeur
et de la fraternité.
Les cinq continents, bien au-delà, des tribus encore
des peuples à l'orée d'un inéluctable déclin
nous transmettent l'expression d'un art 
remontant des âges sans écriture ! le rythme, la danse 
la transe, l'onde chamanique percutant de plein 
fouet ces vagues de sang versées à l'aune 
de la modernité
!
MILEMA_ARTE 
25 juillet 2007

POESIES , " DES VAGUES DE DUNES "...

 

 


DES VAGUES ET DES DUNES



La Mer rien que la Mer 

Qui m'enfante et m'accompagne 

A bord des vagues 

Effrangées  Et leurs mirages 

En qui je fonds

Un instant l'éternité  

N'être qu'un 

Pour guérir ou mourir un beau jour 

A la belle saison en enfance 

Encore et toujours bercé


Est-ce le couchant 

La longue nuit à venir 

Ou le levant aux lointains

Embrasés 

Un rêve qui se brise

Et la musique  

Cette musique 

Qui résonne

Comme l’écho

Qui me retourne ces litanies 

Ces suppliques

Sous un ciel lacéré

de solitudes des ciels meurtris


"...Mais pourquoi de l'aimer

vous enivre et vous tue ..." 

" ... No llegaste a quererme ... " 

" Devine " Morena mia, Golondrina ! 


Je reste seul avec le poète

C'est l'abandon

Aux rimes d'un sillage 

Qui chuchote susurre

Léger aérien

Puis vient le doute la pénitence

Je m'isole dans l'hiver

Une cellule

Ouverte aux quatre vents

Qui m'entrave 

Noue avec cruauté 

Une détestable camisole 


Mais je la déchire et je danse 

La Mer  l'Amour 

L'amour avec la Mer 

L'océan de nos possibles 

Vers ces amers qui trahissent notre île 

Je l'embrasse toute entière 

Comme je t'embrasse 

Je t'attends  j'espère 

Mélancolique nostalgique

m'en retourner inlassablement 

A l'eau  vers Toi  

Mon âme sœur

Ivre de large

D'aube providentielle


Le flot et le ressac

M'infligent la fuite  

Quelles tristesses 

Ces affligeants compagnons

Assènent aux cieux bas et gris  

Qui scandent sans répit 

Le chagrin et l'oubli

Et quand vient le gros temps 

Je m'évade pour pleurer

L'onde marine 

Une vague d’amour 

Trembler de tout mon être 

Aux rythmes troublants 

De la pulsation vitale 

Qui me berce et me laisse 

Jouir encore un peu 

De l'immensité bleue

 

Elle me porte vers toi 

A chaque crête plus blanche

Contre chaque galbe 

Je joue à te deviner 

Très belle si douce

Mystérieuse et secrète 

Tout prés de moi quand virevolte 

Le voile d'écume évanescent 

La vague bouclée


Ô jours des noces océanes 

Mille arc-en-ciel  

Refuges austères émouvants 

Labyrinthes angoissants 

Je creuse un sillon isolé

Je navigue sur un frêle esquif usé 

Par les milles et cet abandon

Tous les sauts périlleux 

Je me livre à des échappées

Désespérées

Inutiles  insignifiantes

Arrachant quelques transes éphémères 

Jusqu'au bout de l'oubli 

Jusqu'au fond de l'être 

Vers l'inaccessible alliance

Jamais las ni épuisé 

A chaque épreuve égaré

Désabusé 


Je te retrouve

Dans cet univers épuré 

Fait d'osmoses et d'attirances 

Là tout devient possible 

Fascinant et sans repère 

Rare  fluide

Je t'évoque sur les rives 

De ces sublimes  partances 

De mes délirantes errances 

Je songe j'ose ces esquisses 

Mes desseins teintés d'aigue-marine 

A jamais révélés sur l'infini ondoyé

Et les toiles de mes pensées 

Ces inlassables messagères 

D'un naufragé malgré moi  


Saphir turquoises s'épousent  

S'égaient comme le chant

Un champ de lin fleuri

Un regard irisé d'azur 

Vaste et profond comme cet Amour 

Submergé de passions 

D'éther et de volupté 

Translucide comme la vasque

La voûte nacrée scintille

M'offre une chance  

Un Destin à danser

Le tour d'un nouveau monde 

Et dévoile ton étoile 

Elle m'exhorte aux voyages

Sans rivages à marier 

Loin des contrées de l'habitude 


La foudre est tombée

Un soir de mars 

Un cœur s'est fendu

L'automne qui suivit

Je fêtais d'autres vingt ans

Je découvrais ta proximité 

Tant d'émois enivrants 

Paré pour une aventure fantastique 

Je repoussais l'imprévisible

L'improbable

Et n'avais d'yeux 

Que pour de merveilleux instants 

De clarté révélée


Mon cœur a cogné

Tant de fois  

Si fort dans ma poitrine 

Si près de toi

A te toucher 

Avec  toi dans l'Amour

Mon amour

J 'ai souhaité

Ô nature 

Ces fruits à naître 

De l'arbre entier 

De la frondaison

De l'âme amoureuse 

Dans tes yeux j'imaginais 

L' exil de notre Foi 

Un bonheur réinventé 

Pour toi j'engageais mon être 

A chaque  regard cherché

Posé puis rendu 

Au milieu de la foule  

De la multitude 

Invisible   


Les saisons défilent 

Je n'entrevois maintenant

Que le crépuscule le sursis  

Attelés aux mots confiés

A la traîne le ressouvenir

Qui m'élève et m'emporte

Vers ces latitudes désolées 

C'est haut  si haut  

 Vertiges Ivresses 

Envols ou euphories 

Peu m 'importe

Je ne sais plus  

si je vous crains 

Si je vous aime  

Je sens que je m 'éteins 

Aux rappels de la chute 

Prisonnier d'une histoire 

Brutale blessante meurtrière 

Maintenant épuisée

Hantant pour toujours

Une désespérante réalité


Que cesse

Le glas des vagues qui déferlent

Qui martèlent et pleurent

Le silence le vide et l'absence 

La Mort une déchirante solitude

Le manque aussi  

Mais je les attends 

Sur les pas de nos regrets 

Je les réclame et ne peux m'en passer 

Pour n'avoir qu'eux de chemins  

Seules issues d'une longue servitude

Cap suicidaire à tenir

D'un marin repentant 

Qu'il me tarde d'affronter  

Au bout de mon âme


Je resterai encore un peu avec toi

Le sais- tu je reviens sur ce texte 

Orner souvent le parchemin 

De mes rêveries insensées  

De mots et d'attentes 

Fébriles comme avant 

 Dérisions quelle déraison  

Je ne suis qu'un enfant  


Voilà que je saigne   

De tout ce que j'endure

J'en tremble jusqu'au bout

De la longue agonie 

Je sais que je T'AIME 

J'en suis sûr je l'Aime 

Immensément ne te l'ai-je pas déclaré  

Avec la force de l'homme

D'un cœur qui explose

La divinité de l'amour  

Ma blessure est douloureuse 

Béante qui rend qui expire 

A contre- cœur 

Malgré moi 

En moi 


A chaque battement de ma vie 

De cette escale finissante sur Terre  

Je ressens les balbutiements du frisson 

Les liesses de l'éveil 

Et ces troubles à t'aimer 

La plaie suppure s'envenime 

Passent les mois les années 

Je rejette sa guérison 

Ne l'accepterais que par les soins 

La douceur la tendresse perdue  

Ô ma vague pensée de la mer 

Écumeuse et chatoyante à la fois 

De Celle qui déclame sans parole 


Tu le sais bien  

Je souffre d'une Arme blanche 

Plantée dans le flanc 

Qui lentement me tue 

Je m'effondre 

Je n'en peux plus 

Je traîne seul ce lourd fardeau

Il m'épuise dans ce monde allégorique

Pour m'interdire les surprises

D'un heureux hasard 

De l'oasis de la source 

Et quand s'insinuent la froidure les spasmes 

Ces maux qui prennent au ventre

Les errements sans fin des reproches 

Dans les arcanes du remord 

Les dédales fatals de l'orgueil 

Que seul le destin

La fortune de mer 

Ou le chagrin 

Accorde ou assène 

Alors un homme chavire 

S'abîme et souffre 

Abandonné à hurler sa déchirure

Un dilemme ou ses faux-pas 

Qui s'égare jusqu'à mourir


N'entends-tu point 

« ...Pleurer le vent ... »  

Sangloter la pluie 

De mes larmes 

Qui ruissèlent

Et tambourinent comme le grain

Courent les ravines du temps 

Des années de l'âge irréversible 

De la lassitude Mon Amour  

L'embrun cingle sur la mer 

Des perles si rares

Ceint l'étreinte merveilleuse 

Ébauchent les voiles du voyage

Élance l'étrave 

De ce bateau ivre de joie 

Avec la Mer 

Avec le vent ils vont l'amble 

Mais les ailes de l'Amour 

Déployées vers l'autre partir

Lui refusent tous les ports 

Au bout de nos âges 

A force d' errer 

Elles se déchirent  

Elles se disloquent

Claquent et battent 

Avec les coups de vent 

Derniers rais dans le couchant 

D'une destinée rompue 


Complices fidèles compagnons 

A tous les vents 

Je viens j'arrive 

Comme la seule amie qu'il me reste 

Tramontane 

Dégage le firmament 

Jusqu'à l'empyrée  

Proclame ce printemps 

Toi qui entonnes toujours 

Les mélodies que l'on rêvent

A deux à la folie à l'amour 

Dessine-moi  encore une fois 

Mon île au loin 

Mon amour mon aimée 

Le sais-tu  

Elle m'est si belle 

Qui est pensées


J'enlace cette promesse  

Nous nous adorerons

Nous nous lierons aussi

Dans le même port  

Je ne peux que songer à toi 

Si jolie et je t'aime déjà  

Sur l'océan moiré de flocons

Immaculé comme l'espérance  

Parce que je me sens si Seul 

Dans l'attente fiévreuse  

Lancinante délicieuse parfois 

D'un signe de toi 

De l'accalmie 


Tu es la mer  

Je me livre comme la grève 

Un rocher affolé

Et le sable infini

A tes flots à tes marées 

A tes étales 

A tous les courants 

Qui m'offriraient 

La baie de ton allégresse 

Et les baisers

De nos lagons 


Ne serions-nous pas 

Le berceau d'un océan apaisé  

Là où si souvent

Je reviens me blottir

Au creux de ces vagues 

De cette houle

Qui règnent après la tempête 

Aux cœurs doux caressants 

Accueillante à se lover   

Entre nos liens dans ma souvenance 

Et ces cascades de larmes

Épanchées  

Pour m'ancrer au plus profond

Du délire à tes sourires 

De ta voix chaude comme une empreinte 

Au fil des jours j'espère encore 

Une eau pure et profonde 

Et je me nourris je souris

De tous ces merveilleux petits riens à graver 

Pour comprendre tenter la vie 


Une vague me soulève

Sur les flots de ta chevelure ondulée 

Les traits de tes lèvres ourlées 

Et le cœur de ta bouche 

Maintes fois sourires 

Je me prends à les frôler 

A les partager à les goûter 

A  les dérouler sur la grève 

De nos âmes apaisées 


Y aurait-il autre chose de plus beau  

Je m'attarde sur la peau laiteuse

De ta nuque un matin offerte 

Ma bouche n'est qu'un cœur 

Un dessin d'enfant

Mes deux mains tremblées

Tissent le nid qui t’accueille

Mon impossible vie

Mon improbable Amour  

Je reste Seul avec la Mer 

Qui m'aime et me prend  

Qui me broie je la désire

Comme je te désire 

J'en réclame vos divines offrandes 

Je me noie  je me débats

Dans l'absence de tes regards 

La profusion de tes tendresses 

Et les dissonances de nos vies

Croisées sûrement manquées  

Pour toujours effleurées 


Dans le monde du silence 

Là où la pitié n'est plus de mise 

Le retour impensable 

Et le sacrifice  éternel  

Dix huit années me sépareront de toi 

Je te ressens comme une idylle perdue 

Qui me déchire et me consume 

Un rendez-vous une rencontre dépassée 

L'amour ne se reprend pas 

Il n'est que partage 

Il ne vit que par toi 

Qui à ce jour me possède encore  

J'ai cru en toi et je me suis donné 

Confiant aux jours innocents

 

Qu'aurais-je osé sinon t'avouer mon Amour 

Pour endurer ces moissons amères 

Et les hivers affligeants de 

l'indifférence 

De l'abandon de l'insignifiance  

Les canicules de mes désirs  

Les effarements les détresses 

Les désarrois du manque et de tes colères 

Je demeure au bord d'un tourbillon 

Vaincu par l 'orage et la tornade 

Happé dans la prison des lendemains

Pour subir le joug d’un moi haïssable 

Penché à la fenêtre de ces cauchemars  

Là où l'obscurité s'allonge 

Et le regard s'éteint pâlit 

Quand vient le soir brumeux 

D'une vie qui presse le pas  


Dépossédé des rameaux d’étoiles

Privé de l'astre  

Du berger des hommes 

Dans le désert de la désunion 

Les dunes du mépris 

Vers les abysses

Au-dessus des fosses sombres 

Du grand bleu 

J'ère et je fuis  

Je divague je dérade comme l'eau

Sans relâche rappelé 

Au fond de la vasque 

Du torrent impétueux

D'un amour qui m'arrime

Et me ramène à toi 

Dans l'ombre et le mutisme 


Ô lames des pleurs 

Fredonnez encore le chant 

De ce bel amour

A qui veut l'entendre 

Au jusant abandonné 

Emporté enfoui  

La bise le souffle des saisons 

Dissipent mes peines 

Je voudrais y croire  

Ils me rendent sans compassion 

Tant de tourments 

A chaque risée  giflé 

Martyrisé  

Ce grand Amour m'enserre comme une vague 

A l' âme  

La vague de fond Encore et toujours  


"...Hasta siempre ..." 

"... hacia ti ..." 

Mon amour Mia, Golondrina ! 


Avec ces mots 

Messages dérivants 

Sur un océan d'ocelles

Clairsemé de moutons

Ma profonde sincérité 

Cette quête de franchise 

De vérités

Envers toi 

Et mes pensées de toujours 

Reflètent la mer 

Elles continuent de hanter 

Ces étendues de peines promises 

Cet univers de désirs assourdissants 

Comme tes silences 

Tout prés de toi

Qui me manque si fort 

Pour me perdre avec toi

Pour renaître avec vous 

.


Poème d'une Folie - 3  ème Ecriture : Janvier 2012


"...Avec un ciel si bas qu'un canal s'est perdu
Avec un ciel si bas qu'il fait l'humilité
Avec un ciel si gris qu'un canal s'est pendu
Avec un ciel si gris qu'il faut lui pardonner
Avec le vent du nord qui vient s'écarteler
Avec le vent du nord écoutez-le craquer
Le plat pays qui est le mien..."
 

Le plat Pays , Jacques Brel. 

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