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MILEMA ARTE
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LE CHANTAGE AUX PETITS ENFANTS !...

 Je vous présente FRIGG ET WÖDEN 
Ils vont par deux 

pour ôter à leurs deux jeunes  enfants
depuis sept ans 
leurs grands-parents
ainsi les endurcissent-ils
en  ce bas monde de rustres
Ils vont par deux 
pour nous rappeler 
ce que le Ghetto
infligeait à l'enfance 
L'absence la séparation 
la séquestration
l'ombre de la mort vivante
Le regard froid des camps
pour unique commandement
Ils vont par deux impunis
et fiers de leur forfait
s'affichant sur les réseaux 
avec ce que leur auront transmis
les aînés et ainsi pavanent
en glissant sur l'aisance
la suffisance des arrivés
à genoux
Ils excellent dans l'art de la comédie
de la manipulation
ainsi de leur entente immuable
face à la mort d'un parent
ne daignant pas accompagner 
la douleur et le chagrin
Ils vivent à trois lieux du foyer
et mentent aux petits enfants 
qui auraient souhaité 
faire une halte
chez leurs grand-mère

leur grand-père 
recevoir ce supplément d'amour 
à part si rare pour celle et celui 
jadis qui en furent privés
à l'autre bout de la planète
Ils vont par deux méprisant 
la maladie d'une mère
gravement atteinte
arguant et criant au chantage
afin de ne rien concéder 
à la compassion
Ils marchent à l'amble
épousant les contours torves 
du mensonge et ricochent 
entre menterie et comédie
se reconnaissant l'un dans l'autre
comme un seul
afin de se regarder le matin
en con-science
 redoublée
psychée sans tain oblige
où ils s'égarent à l'envi 

Ils épousent tous les ans 
ces bons voeux qu'affectent 
les relents d'une lâcheté 
sans pareille dominant
de la taille des grands dadais
leur progéniture soumise au diktat
de l'intransigeance
et que  trompe l'éphémère étrenne
Il vont par deux cultivant 
les sillons de la méchanceté
car s'en prendre à la candeur 
à l'innocence pour régler des conflits d'adultes
signifie chantage aux petits enfants
pour les grands-parents
et pour les victimes 
l'odieux verdict  la sentence
inommable de la cruauté 
Alors ils courent par deux 
pour mieux échapper à la vérité
qui les talonne
enfonçant le clou indolore
qui eût habitué  les petits
insensibles qu'ils seraient devenus
à la douleur du silence éloquent de la soumission
avec force absence privation
au terme de l'oubli
dussent-ils en briser le lien des racines
et du coeur

Chez ces gens-là
Madame Monsieur

on n'aime pas  on aime plus 
on domine le culte 
A FRIGG et WÖDEN 

Robert_DOISNEAU_



PALESTINE 2014

LETTRE OUVERTE - PETITION A MONSIEUR FRANCOIS HOLLANDE
NON AU GÉNOCIDE PALESTINIEN ...




Monsieur,


« L’indifférence, la pire des attitudes », disait Stéphane Hessel 
Je rajouterai la tromperie et le mensonge....

En effet, voici la teneur de ce 59ème engagement, lors de votre candidature à la Présidence de la République.
 (...)
 " Je prendrai des initiatives pour favoriser, par de nouvelles négociations, la paix et la sécurité entre Israël et la Palestine. Je soutiendrai la reconnaissance internationale de l’État palestinien ». 



En acceptant, par votre soutien inconditionnel et cette allégeance aveugle à un pays étranger qui viole depuis une soixantaine d’années les principes de droit international les plus fondamentaux, vous contribuez à importer la guerre à l’intérieur du pays qui vous a élu Président
Votre complicité  avec l’État sioniste se double d’une soumission absolue envers ses représentants en France.


 Au point que :

    VOUS  PRÉSIDENT, autorisez  des parlementaires franco-israéliens ( conseillers de Benjamin Netanyahu ) à se revendiquer publiquement sionistes, à émettre des propos monstrueux qui relèveraient - en tant normal - de condamnations graves au pays des droits de l'homme

VOUS PRÉSIDENT, autorisez le départ de jeunes français bi-nationaux - dont beaucoup  mineurs - à s'engager auprès de l'armée " Tsahal ", celle - là même qui massacre les civils palestiniens ...Dois-je vous rappeler les déclarations de M. Liberman, Ministre des affaires étrangères israélien ( homologue de M. Fabius ), sioniste, Je cite "  la destruction de Gaza est une bonne chose..."

VOUS PRÉSIDENT , autorisez que  La France subventionne à hauteur de 66% des sommes versées, des réductions d'impôts pour des dons à l'armée Israélienne... Les soldats de Tsahal qui tuent et massacre la population de Gaza.
 L’outrance de ce type " d’opération humanitaire", son montage économique est scandaleux. Sur son site internet, l’association - Tsidkat-Eliaou pour ne pas la nommer -   met clairement en avant le remboursement par l’état français de 66% de la somme donnée afin de soutenir l’armée israélienne. Un remboursement via déduction d’impôts possible par l’obtention d’un reçu CERFA. L’action de ces « bénévoles courageux » ne se résume pas à aider les nécessiteux de la ville sainte,  mais participe aussi à fournir des douceurs aux soldats israéliens pour les soutenir dans l’épuration ethnique des Palestiniens...

VOUS PRÉSIDENT , accréditez l'idée que cette guerre serait menée par deux armées qui combattent l'une contre l'autre. Le fait même de renvoyer dos à dos l'occupant colonisateur israélien avec les palestiniens, comme vos propos tendent à le suggérer, est démagogique.
Non monsieur, ceci n'est pas une guerre mais un génocide qui se déroule sous vos yeux , sous nos yeux.

 La Palestine est sous occupation depuis 1947, sous blocus depuis 2006...Israël fait fi de toute considération humaine et de droit , nie la légitimité des palestiniens à vivre librement dans un État normal, justement partagé, aux frontières sûres et reconnues. Devant  des milliers de morts Palestiniens ( voir précédents massacres ),  la destruction d'une économie et l'éradication d'un peuple, vous nous soumettez le mot qui fait peur : TERRORISME...Il fut un temps où en France, les résistants étaient nommés des terroristes par l'envahisseur nazi... Ils étaient armés et provoquaient des attentats meurtriers ...Aujourd'hui, de par vos fonctions, vous fleurissez les tombes de ces terroristes qui se sont battus pour sauver la France...leur pays... votre pays ...Voyons Monsieur Hollande, nieriez- vous le droit des palestiniens à se défendre, à revendiquer une indépendance si chère payée durant plus de soixante ans, à résister devant des envahisseurs inhumains qui n'hésitent pas à tuer toute une population civile ...?!! Une armée d'occupation qui commet de tels actes a perdu toute légitimité ; elle n'est plus qu'une puissance d'humiliation, de torture et de mort...
Vous nous soumettez également les victimes israéliennes qui sont à 98% des soldats de l'armée, une des plus puissantes au monde ! La quatrième il me semble...et régulièrement réapprovisionnée en armes de toutes sortes par les USA...!  Je ne peux que constater qu'il existe des morts propres et des morts sales, des morts que l'on regrette et des morts qui puent !!! Cela s'appelle de L'APARTHEID  ET DU RACISME Monsieur ...! La stigmatisation des palestiniens et la haine des populations arabes

Permettez-moi de  citer un homme que vous avez dû admirer lorsque vous possédiez encore un idéal : Nelson Mandela , " « L’ONU a adopté une position forte contre l’apartheid, et avec les années, un consensus international s’est constitué et a contribué à mettre fin à ce système injuste.  Mais nous savons bien que notre liberté est incomplète sans la liberté des Palestiniens. »

Notre solidarité avec la Palestine n'est pas une renaissance de l’antisémitisme comme l'évoque lamentablement une propagande gouvernementale française, c'est une lutte pour la paix et la justice, n'en déplaise au lobby sioniste ...


 Au côté de Mahmoud Abbas vous avez déclaré " « Je ne cherche pas un équilibre, une espèce de parallélisme des formes. Ce que je fais en Palestine, ce que je fais en Israël, c’est être utile. Ce n’est pas simplement évoquer des principes mais être utile. Il ne s’agit pas de faire plus pour les uns ou plus pour les autres, mais de faire plus pour la paix» 

Donc deux pays en paix, dont un, prison à ciel ouvert  ! Cela vous agrée Monsieur ?

Propos  frileux qui ne vous engagent en rien ...

Non monsieur, vous n'êtes pas utile ! Vous participez, de par votre partialité et votre " amour  " pour Israël - je vous cite ! - à ce que la France soit un relais docile de la propagande d’État israélienne.  Par votre désengagement , ce lourd silence et la non-application de votre promesse électorale,  vous entraînez votre peuple dans une guerre de civilisations, de haine et d'inhumanité...Vous participez vous et votre gouvernement, à importer cette violence que vous passez sous silence ! 

Jean Jaurès, dont nous célébrons le centenaire de l' assassinat, aujourd'hui, aurait certainement fait partie des gazés de la manifestation Parisienne...

Hélas, Monsieur Hollande, vous avez spontanément choisi le camp des néoconservateurs, un léger relent de la SFIO de Guy Mollet 

Hélas, Monsieur Hollande,  vous tournez le dos à l'espérance et à l'humanité, égarant ainsi ceux qui vous ont fait confiance. 
Le décompte quotidien et morbide des victimes palestiniennes ne me permets plus de vivre sereinement ... et plus jamais désormais  ! Et  vous ? 

C'est pourquoi je vous dénie le droit à utiliser le vote que j'ai déposé dans une urne un matin d'espoir... Je le reprends, fictivement certes, mais il n'appartient plus à un président en qui je ne fais pas confiance...J'espère simplement que beaucoup me suivront dans cette démarche...

L'histoire honorera un jour le martyre et le génocide du peuple  palestinien, et l'on enseignera certainement dans le détail aux enfants du monde, les niveaux de responsabilité des béligérants et de leurs alliés.

L'histoire retiendra certainement votre nom Monsieur Hollande, certainement !
Aux côtés de celui de Benjamin Netanyahu et de ses alliés, vous aurez perdu votre âme !


Pour terminer, cet extrait d'un des plus grands poètes arabes de notre temps, palestinien de surcroît -Mahmoud Darwich dont le nom a été attribué à une place de Paris -  cette citation tiendra lieu de formule de politesse Monsieur...

" Ils ont volé ma terre, brûlé mes oliviers, détruit ma maison, pris mon eau, bombardé mon pays. Ils ont tué ma mère et nous ont affamés, mais tout est de ma faute puisque j'ai répliqué en leur envoyant une roquette. Et donc ils ont pris encore plus de ma terre, brûlé mes oliviers, pris mon eau,bombardé mon pays, tué mes enfants ... "

PALESTINE 2014




Caroline Mennetret

!!!

Pages
L'ESPACE MUSIQUE !



Nous tenterons de voyager  un peu
à travers toutes ces évocations musicales
diverses et si variées des  Musiques du Mondes ! 
Des Artistes remarquables ne laissant jamais 
de porter les messages sans frontières du coeur
et de la fraternité.
Les cinq continents, bien au-delà, des tribus encore
des peuples à l'orée d'un inéluctable déclin
nous transmettent l'expression d'un art 
remontant des âges sans écriture ! le rythme, la danse 
la transe, l'onde chamanique percutant de plein 
fouet ces vagues de sang versées à l'aune 
de la modernité
!
MILEMA_ARTE 
1 octobre 2011

ET SI LE MAL N'EXISTAIT PAS !!!

 

Débâcle des hautes sphères de la société d'où devrait sourdre probité et loyauté ! les pouvoirs se ruent dans la fange et l’opprobre, contre la vérité, attentent à l'Homme, excipant des actes les plus viles... flaches ! nauséabondes sur le pavé des villes et le parvis de la Culture, du Dogme, des Institutions !!! L'injustice en ses velléiyés de Justice ou l'incurie des hommes face à Dieu !

Et c’est ainsi, en masse, que les foules investissent et élisent leurs tyrans, depuis la nuit des temps, que les monarques, les empereurs de Droit Divin, de droit commun, d'où qu'ils soient, d'où qu'ils viennent orchestrent à leur guise les scénarios du Diable revenu au galop, comme un renouveau, un leurre de lèse-majesté, la bête immonde à abattre, à combattre du haut des fortifications des Empires et des Chapelles, vers de nouvelles grilles, regardant se perdre, consternées ou béates, les joyaux de la vie aux soupiraux des citadelles déchues ...

L'existence en ses logiques de renouvau, de recommencement consomme l'oubli et la négation. Les sociétés font l'aveu probant de leurs échecs face aux missions civilisatrices qu'elles arborent haut et fort. Mais la Connaissance rampe, la lumière ne se réduit qu'au simple fanal, au qinquet de taverne, au mythe déchu de l'argent roi.

L’information et l'inconnaissance ont ces relents de fosses communes de l’histoire, de mensonges attelés à la roue de la fortune, brandissent les miasmes de la pourriture et de la mort ensanglantées que la Civilisation du fer et de l’acier déchire et soutire des boyaux de l’or noir, des forfaitures passées en pertes et profits sur le compte des États-Nations et des logiques de système où l'acteur n'est plus.
Et l’on se précipite à cœur perdu, à coeur fendu, sans foi, sous le couvert de l’esprit des lois obsolètes. On se prend à douter du bien-fondé de ce mot vide de sens dans un monde meurtri d’injustices, perclus de souffrances, de pauvretés et de lobbies, d'incuries.
Débats ou ébats effrénés du nombre immensurable qui tue le temps, funestes attributs du sujet autant nié que numéroté, numérisé, robotisé, lobotomisé... Pertes de repères aux yeux d’un Ciel absent ou défait, lutte des dominants sur les champs de batailles stériles et éphémères, l‘homme ne sera jamais autre chose que ce que les déterminismes tirent de lui, non  pas l‘être imaginant se fondant dans la création mais la consécration essentielle de ses extrêmes limites que se disputent vilement les jugements de valeurs et toute hiérarchie faussement communautaire, souhaitable parce que cupidement éclairée et à laquelle il se soumet aisément.

Quelles calamités, quelles fatalités pèsent sur la destinée de l’être dont ni la mort, ni le temps ne sauraient pourtant avoir prise sur lui dès lorsqu'il s’honore à s’inscrire dans une dynamique transcendante, le cours fertile de la durée, de la mémoire, de la vertu et de toutes les beautés susceptibles d’orienter durablement sa vision claire de l’univers, au-delà des siècles.
Quel salut plus digne de l’homme que cette allégeance à la continuité, à la maturation, à la participation de l’univers en l’Un, et de l'Un vers l'Univers, aux fruits prodigues du verbe et de l’esprit tournés vers un mieux-être, la paix, le bonheur accessible, loin du mal ?
L’homme pour l’homme, envers et contre lui, perclus d’atavismes ou résolument enchaîné à ses instincts primaires de premières nécessités, balancé violemment et en conscience si réduite qu’elle se heurte aux murs dressés de l’âge mesuré, de l’étant auné aux travers des potentats cupides, à tous les niveaux d’organisation sociétale voués à l’immobilisme tant ceux-ci se réfèrent à la seule valeur marchande du travail et de l'endoctrinement technologique et industrieux.
L’homme, livrées des desseins de l’homme inachevé, se reniant ou masquant même le cours translucide de sa pensée, oscillant entre un avenir de bontés, de charités ou un enfer de souffrances perpétuées, comme s’il lui eût été plus aisé de choisir un chemin de croix, de pénitences, de repentances et non les voies d’un bonheur bien plus accessible, apaisant, créatif et prometteur.

L’homme se faisant juge et pourfendeur des grandes prophéties, s’arrogeant éternellement ce droit de vie et de mort sous le couvert patenté des plus grands dogmes, des grandes puissances avérées de la foi, cet homme là perdure et signe le passé, engage le futur et se pourvoit en bourreaux de l'essentiel, existentiel et absurde à la fois, jamais sage.
L’homme que l’institution et les révolutions prosternent, consacre l’inachèvement d’un genre dont l’esprit même de nature se serait bien passé, incapable de voir à ses pieds, sous ses yeux naître les couleurs du jour, la quiétude et le repos de la nuit, la lumière d‘un seul soleil, le monde et ces invites incessantes à la lumière et à la plénitude.
Et il erre, déambule, s’amuse et brûle les piètres mises de l’éphémère, capable d’épuiser l’avenir, de briser toute action fertile, d’enclaver à l’infini une juxtaposition de fausses libertés exercées dans le jardin de l’avoir, du posséder et du paraître que la distinction conduit au-delà de tout, si près de la misère, de l'esclavge des consciences.
L’existence humaine est ainsi faite qu’elle s’étale comme l’opulence et rampe telle la famine aux portes et aux seuils grands ouverts des inhumanités, de la pauvreté, de la souffrance des mondes déshérités.
Et n’en déplaise aux nantis du monde, c’est avec la plume des rois, des empereurs, des empires, des colons et des impérialistes, sur le dos de la différence et de la diversité que j’écris, hélas ! ces lignes . Entre la Renaissance, les Lumières et les Humanismes, les mots affichent la grandiloquence, le faste et la créativité de la Providence hasardeuse ou ciblée alors qu’à deux pas des palais s’agrippent les doigts menus et crochus de la faim, des despotismes, des dictatures sanglantes, le tout sur le dos des marchés juteux, plongeant le monde dans la décadence de l’esprit et des âmes dissolues.
Quelle grille l’humanité conduit et renseigne-t-elle si bien, avec autant de zèle ? que font et que sont devenus les hommes, l’homme tout simplement, l’être capable de concrétiser sous nos yeux les visages merveilleux de la liberté, de conjuguer les artifices naturels de la beauté, de se dépasser en atteignant des sommets de créativités, les lumières de l’art, de la foi, Dieu qui sait, dans sa plénitude et son omnipotence cosmique ?
Quels fléaux sert-il aux confins de l’horreur, de la laideur, de l’exploitation inique de l’homme par l’homme, de l’animal par l’homme, quand tous les acquis porteurs du temps, de la sagesse, de l’évolution se précipitent contre lui, vêtent à nouveau les oripeaux sanglants du mal, des guerres, de l’intransigeance et de toutes les cruautés à l'égard des plus faibles ?
Les systèmes qu’il conduit seraient-ils si obscurs, si lourds, si étroits qu’aucune marge de manœuvre lui autoriserait non le contrôle, le sens de la mesure mais les pires et plus insupportables forfaits, comme si les réponses étaient graduées à la hauteur des priorités et des équilibres de ces niveaux d’organisations qu’il génère et qu'il pense maîtriser en vain à l’abri du discours, de l’emphase, de la rhétorique, des sermons et des promesses, de ses fatuités ridicules.

Que le monde des sociétés périclite, entre dictatures et républiques, les marges s'amenuisent et les fondements vacillent ! il en est certain aux regard de la réalité qui s’affiche tous les jours sur la multitude de nos petits écrans, aussi nombreux soient-ils, témoignant plus intensément encore de notre incapacité à ouvrir une fenêtre, une porte, à s’attarder sur un sujet d’effroi tant il en défile des milliers à nos côtés à chaque heure qui passe.
Que l’on n’y voit ici aucune matière à alimenter un défaitisme simplet ou les ferments d'un désespoir de déprimé ; il n’en est rien … Mais qu’il me soit permis non de douter de la vie de chère clamée sous les travées des temples qui ne m’importe pas ou si peu mais de celle de l’esprit en laquelle le Verbe incarné aurait fondé tant d’espoir, d'attentes, moins de désâmement.
Et je n’aurais  jamais assez espéré ou été tenté de croire, emmené dans je ne sais quelles fantasmagories ou preuves de l’existence de Dieu, qu’au seul miracle de la vie, de l’âme, de l’esprit, de la conscience pour ne plus voir enfin s’étendre aux yeux de l’univers le spectacle affligeant, funeste, sordide de la mort à petit feu, brutale, injuste, souffrante, invalidante, de cette mort massive qui fait les livrées indignes de toute société, le discrédit de l’acception de patrimoine et de l'envergure du vol des civilisations qui nous auraient désétés, niés et dont on pourrait aisément en fustiger chaque destinations choisies et consenties par la faim vorace de l'homme, de l'homme en tant que chancre de la terre, parachuté aux sommets du crime et du totalitarisme biologique.
Démocraties, Républiques, le ver est dans le fruit des utopies, des rêves qui n’auront pu être les réalités de demain, loin des dieux, de Dieu, des plus simples vœux et souhaits de paix, en l'homme tout simplement.
Les maîtres de l’univers ont des âmes de valets que la foule sert et qui obéit aux mille séides, remplissant à la légère leurs urnes de platine, près du tombeau des rois, sous les croisées et les ogives de neutrons, maintenant tristement sous la férule de l’atome et de la vie éclatée l’équilibre de la terreur, les places-fortes de la monnaie, distillant et régulant aveuglément les flux vitaux en sursis issus de l‘organisation et de l‘impérialisme humain.

Je ne serais qu’un intervalle, une pièce dans le phylum, j’aurais aimé en discourir autrement, ne pas me voiler la face, n’être pas de ce convoi, de ce défilié de parade militaire marchant au pas de l’oie, de ces lois que l’on pond pour servir la raison d’état argentée et ses règles que des mains de fer en-saignent tous les jours comme leurs propriétés inaltérables, immuables …
Sentiment ou perception de l’inutile, de l’insignifiance, de toute impuissance où la négation vient parfaire les contours d’un monde de décisions sans états d’âme. Dérisions face au temps qui va inexorablement invoquer l’oubli, l’indifférence, le mépris des leçons du passé.
Scènes ou théâtres, arènes sordides et grandiloquentes où paraître, montrer, se hisser le plus haut situe et pointe les valeurs d’un autre temps intronisant le divorce fatal de la chair et de l’esprit, de l’innocence et de l’âge, comme s’il eût été là une preuve par quatre de l’exploitation outrancière, de cette allégeance à la maturité inconditionnelle et sans appel de nos déterminismes les plus reculés consacrant l'apostasie du coeur sur l'autel de la jouissance, du posséder.
Puisse un jour la science, la connaissance, la sagesse, la méditation nous ouvrir enfin les portes de l’être véritable, nous enjoindre avec l’évidence de toute la création à comprendre les mobiles de tout acte, les inclinations majeures et vertueuses de la pensée. Puissions-nous nous référer à cette lecture transparente de nos desseins, loin des hiérarchies de l’avoir, de la distinction et de la dominance afin de parvenir à l’épure animée, à l’esprit de Culture respectueux de la vie, de la durée, du temps et de l‘espace, quel qu’il soit.
Puisse cet intervalle mené sur terre avoir des parfums d’éternité, de sérénité que nous reconnaîtrions, abandonnés pleinement, avec consentement à travers toutes les joies de la descendance ; mais jamais plus dans les terribles souffrances d’un repentir, de la contrition mille fois retournées et copieusement servies, auxquels il nous faudrait sans relâche convenir, cautionner par le caractère pérenne de la faute trop humaine, l'acceptation du pêché, l'obéissance silencieuse portée aux crimes de nos aînés, de nos pairs et des puissants. Ah ! le repentir, la repentance ...

Oui, j'ai tué, aviné et saoul sur la route, j'ai tué un enfant et je me repends ; la belle affaire ! Mais dis-moi, pourquoi te bourrer la gueule, prendre ta voiture et rouler à 160 Km/ h sur la route ? Que cherches-tu, minable ! Voilà un exemple au quotidien.


Mais qu’en est-il de l’évolution, de ce pari fou du " roseau pensant ", de la raison en fuite vers la folie des nombres, du verbe condamné face aux mutismes convenus d’une prison planétaire conduite par les matons d’un inextricable système, que l’argent asservit et domine ?
Vertiges des rouages irrépressibles de l'ordinateur, angoisses et peurs de n’être plus, de plus ne naître aux lendemains de sensibilité, d’amour et d’émerveillement ! Pourquoi la charité ne serait-elle plus qu’un lointain souvenir, une aide temporaire et partielle et parfois désespérée, quelques îlots disséminés et en voie de comblement, quand l’homme pourrait enfin parfaire le miracle de la nature, servir la vie, louer la création comme le don et la faculté exceptionnels qui lui ont été donnés de vivre, en ouvrant les yeux sur toute existence sans vomir, pleurer, s‘affliger ! Regarder chaque jour, une année comme un fruit qui mûrit, une fleur éclose pour dire l’ineffable rosée de l'aube et les beautés des saisons qui l’enfantent d’un commun accord.


Que l’exemple pour lui se fasse irrévocable et sans appel, maintenant dans l’urgence, avant qu’il ne soit broyé, dilué, dissout en l’être universel codifié et stérile, voué aux gémonies et aux foudres célestes comme du temps de Sodome et Gomorrhe, des fresques barbares qui couvraient le monde d'un suaire de sang, d'un manteau de terre que les obus retournent à chaque conflit, sans semences.
Au large ces maudites prédilections et ses prophéties de malheur engluant le destin de fatalités, de chutes, d’absurde, de miséricorde, de fausses charités, d’humanismes condescendants,  de toutes ces aventures que les dominants empruntent, ampoulées et emphatiques et que l’aisance et l’abondance servent sur le vaste plateau des pauvretés comme des différences si mal engendrées, perpétrées pour mieux briller !

Que viennent le règne salvateur et tout aussi réel de l’homme affranchi de ses servages consciencieux, de ses entraves et de ses chaînes par trop raisonnables qui auraient pour seuls noms : les voies cachées  de la gratification, le faisceau aveuglant de la récompense. Qu’il se tourne enfin et résolument vers ce mieux être de réels partages, de reconnaissances, de dilection et d’altérité désintéressées à offrir à un futur imaginant et de création, à l'échelle des mondes qui nous composent.
Il n’est pas du domaine de l’utopie, de la folie, de l’immaturité, encore moins des vues de l’esprit seul désincarné mais davantage de celui du possible, des leçons du passé, de tant de parcelles d’entités qui ont germé, germeront toujours sur le fumier et la fange des plus tenaces tyrans, des cyniques oligarques .
Là n’est pas la grand messe de l’univers ! levons les yeux au ciel, contemplons la terre qui se meut et se meurt parmi les cent milliards d’étoiles de la voie lactée, cette leçon de choses à l’Un qui gravite lui aussi au cœur de la foule immense et qui devrait s’y reconnaître dans sa totalité agissante pour prospérer dans le vaste concert des étoiles.  Parmi les lots et les flots de la conscience innombrable, des illusions, importe-t-il tant à l’homme d'avoir à choisir la voie du bien, lui pèse-t-il de laisser en chemin tout le mal déjà fait, les boulets de la servitude et des obscurantismes ? N’est-il pas plus sain de se mouvoir dans un monde de clartés, au-delà des hommes, un monde à l’image de la sagesse de ces éléments pétris de durée, façonnés de splendeurs et d’harmonies perpétuelles, de ces manifestations de la vie qui témoignent et participent de réelles et de simples complémentarités, allégeances ...
Je vais comme je demeure, j’emprunte le voyage de la fleur, de l’hirondelle, connaissant encore mille printemps, autant de migrations à venir et il me tarde, il me languit toujours de dire : «  Oh, mon Dieu, quelle vaste comédie humaine se répand toujours ici-bas, pourquoi cet amoncellement précaire jusqu’aux étoiles de ce Verbe dévoyé où le bien, le mal fructifient encore et toujours côte à côte ; en est-il autant qu’il faille le voir se vautrer indéfiniment, éternellement contre ces penchants de sang ancestraux, ces réflexes arbitrairement et sauvagement détournés des plus simples nécessités, commués en toute velléités de règne et de structures mentales si bassement cultivées ? En serait - il à toujours ainsi ? se tromper de voie, marcher et passer avec des œillères aux royaumes que les Dieux investissent depuis les premières Écritures, dans le Temple de ce que l’on a nommé au plus Haut des Cieux l’Intemporel et l’Immortalité ?
Et si le Pari de l’existence unique qui nous avait été octroyé avait dû se jouer, se risquer, se dénouer sur ce vaisseau, n’eût -il pas fallu d’abord y croire et aussi s’y préparer, s’appliquer à en commémorer tous les délices et toutes les richesses, l’immensurable diversité, à en courir tous les ruisseaux qui mènent à la mer vers toutes les humanités déjà perdues, pour renaître encore une fois au cycle immuable et palingénésique de l’esprit, pur comme le verbe, naturel et acquis, juste comme vivre et mourir dignement, proprement, sans autres tourments que l'hypothétique désir de revenir, l' apaisante joie de recommencer, encore une fois !


2 ème Ecriture le 10.04.2012

Inachevé et en Cours de Travail

 

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Chapelle St Pierre de Villefranche / Mer

Décorée par Jean Cocteau

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Commentaires
A
Merci pour votre si belle réponse. Je vous suis sur votre blog, vos écrits sont d'une belle et rare grandeur.<br /> <br /> Votre révolte est bien compréhensible. Que de fois ne me suis-je révolté aussi, et aujourd'hui encore... contre <br /> moi-même avant tout... Mais l'enseignement dicte que toute action engendre une réaction. Aussi, l'action, loin <br /> d'être gratuite, doit pouvoir engendrer une réaction vers la réalisation, qui est le bien. <br /> L'enseignement nous apprend aussi que tous les fruits d'un arbre ne sont pas cueillis, qu'il en est qui retournent à la terre, "pour rien", simplement pour nourrir la terre.<br /> Contempler ce qui nous apparaît inacceptable est un travail que nous devons aussi faire sur nous-mêmes.<br /> <br /> Tout le bien à vous,<br /> Au plaisir de vous lire
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M
Bonsoir, Anonymu<br /> Je l'entends très bien et je sais tant de vocations puissantes qui œuvrent et poussent à la vie, au bien ; le mal - en tant que réalités indésirables et indignes, dégradantes - pourrait disparaître du jour au lendemain, c'est une certitude, un espoir aussi, surtout avec les moyens et le niveau de connaissances atteints par l'homme, ces capacités à la Foi et la Transcendance ! Le plus accessible mais le plus difficile étant de connaître et de maîtriser les fondements biologiques de ses comportements - Moteurs tout autant que ses intentions, les bases de son psychisme, du moins celles qui ressortent des processus cérébraux - et cela, quelques soient les degrés de l'échelle sociale atteints. A partir de là, il est possible qu'il parvienne à relier les deux extrémités de la boucle pour conduire au cercle parfait, à toute renaissance porteuse d'espoirs, à vivre de vrais nouveaux mondes ...! La révolte ou la colère, sans mal, juste pour ouvrir des portes, mais dénoncer l'inacceptable, l'indécence, l'injustice aux confins de toutes les pauvretés, ces anachronismes épouvantables qui se jouent et méprisent le passif des siècles, indéfiniment, toujours, cela est insupportable, ne pensez-vous pas !<br /> Vous savez, j'écris, je lis ; serais-je à la hauteur de tant d'enjeux et d'un inextricable imbroglio de facteurs qui nous dépassent !<br /> Je n'ose pas croire que l'âme, le verbe, l'esprit des choses portent en eux les ferments du mal ... Mais d'où viendrait-il ?<br /> Bien à vous<br /> Je vous remercie de votre Commentaire
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A
Bonjour Milema,<br /> Je comprends votre colère, je comprends votre prière.<br /> Mais je suis certain que le mal n'existe pas.<br /> Certitude malgré tout, et toutes les violences. Il est impossible sans cette certitude d'avancer, et ce monde qui disparaît n'est qu'un monde disparaissant. D'autres mondes naissent et naitront.<br /> Bien à vous,
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MILEMA ARTE
  • Témoignages d'une Alchimie, d'une osmose Nature et Culture. Cet Espace voudrait être une Ode à la diversité, à la Tolérance et au respect de la vie. Différences, exaltation des richesses du passé, des savoirs-faire, expressions artistiques et culturelles,
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