L'ENGEANCE DES DADAIS ...
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Ce texte s'adresse à celles et celui qui nous privent de nos Trois Petits Enfants depuis de longues années ! Il est un Témoignage, car la situation est hélas sans issue ! La vérité ne se cache pas, il est des odieux contextes d'inhumanités qu'il faut révéler, fût-il amèrement... puissent ces douloureux outrages à l'innocence et aux liens essentiels bafoués être dénoncés, quiqu'il en coutât ! Le dialoge étant à jamais rompu...
Que fait un menteur pour lutter contre un mensonge bien réel, avéré, irréfutable ? Et bien : broder, décliner à l'infini l'ombre de cette vague sordide initialement perpétrée, vers d'autres desseins, sans autre fin que l'oubli des affidés qui choisissent de le porter
!
Le vieil homme et l'Enfant - Michel Simon -
Le temps est si clair et la mer profondément bleue ; je m'évade en fuyant les miasmes par trop terrestres et temporels qui me hantent et me
parviennent des lointains, en repoussant les relents d'un village proche et qui se répandent tel le pus d'une blessure, d'une cicatrice
gangrenée... on y sent battre la haine, quatre fois le ressentiment enfoncer le couteau dans le coeur et l'inocence ! Que sont devenus
ces rebuts, ces fils ligués d'outre morale et de vertu, ces petits parvenus qui se distinguent en couple, en triumvirat jeune et patenté, invétéré, se reconnaissant
dans les arcanes de l'engeance, de la vengeance, juchés sur la dernière vire de l'extrême, imbus d'une onction juvénile discutable, aux traits d'une puberté résolument écorchée et toujours vengeresse, ridicule tant ils sont investis de pouvoirs et d'autorité sur la progéniture ; leur seule arme, semble-t-il, qui eût bravé amour et fidélité.
Pauvres créatures qui n'auront à moudre que le sel acre du passé et le vomis des fautes d'autrui, qui iront quêter avec opportunisme quelques
raisons obstinées de médire et de pérorer, qui justifieraient maladroitement les accrocs sordides de l'orgueil vraiment très mal placé, si
bien cultivé ou sciemment entretenu... Je vous pardonne aujourd'hui et je vous plains alors, mes enfants, qui demeurez orphelins de vos propres
racines et quand suinte encore, des commissures des lèvres, trente mois de lactescentes attentions, tant de printemps et d'été bercés des marées et de maquis, au bord des vagues de la mer !...
Revenez ici, avec moi et enivrez-vous d'azur, de tout l'absinthe des flots de ces déferlantes de puretés qui n'auront de cesse de
vous rapprocher du guide, de la nature, de la vraie vie dépouillée du tourment et du mensonge.Venez avec moi, toujours plus
nombreux et écoutez ces mots qui en copeaux voltigent en clamant la beauté des choses, entre l'infiniment petit et tout
l'univers de la poésie, ses créations, tant d'histoires et de contes d'oiseaux ! Il sera bientôt trop tard !
Rebellez-vous et dénoncez l'habile mensonge et les menées de ce clan qui vient du froid, tout ce qui aura précipité sitôt le
cours d' une famille tant de fois touchée par l'infortune et la pérenelle souffrance du handicap et de la maladie.
La vérité et la grande douleur en gage, mais la Vérité, la seule Vérité, fussent-elles jusqu'à la fin afin de les éclairer, d'en inonder aujourd'hui hélas ! le parjure
et la trahison, l'odieuse trame, la chaîne abjecte de ce qui en ces jours et depuis des années fomente le bonheur exclusif
d'une seule phalange ! Quelle autre preuve eût donné Celui dont la parole était Vérité ?
Mais qui êtes vous, brins d'existence que le denier et l'aise assoient, boule de nerfs excédée qui se rue en frappant durement le Père de son poing ?
Vous qui de la mauvaise fumée vous repaissez et aplanissez le cours des jours amères et gris, loin du labeur et de la contrainte, que faites
-vous lorsque le guide et la bonne âme soignent à la source le sillon et panse le sillage attristé ? Étrange sort sera le vôtre qui fabulez vos scènes, vos actes
entre mépris, vanité et suffisance, la collusion aux vastes arènes revigorées des fascistes !
Les îlets défilent, le chant des vagues honore le soleil, le rivage et ses ors flamboient dans le couchant, la mer bleuit tellement
qu'on y perd le sens d'un temps livré à la fougue de la liberté et de la fidélité. Au diable, le chancre et la tique tenaces ! Je suis éreinté de ce verbiage violent que vos agissements excellent à soigner, ces seules pensées qu'en définitive vous suscitez des fosses du malheur et de la condamnation de l'espérance.
Je vais bien au-delà des mots perclus de raison, de fiel, épuisé de broder autour de vos forfaits. Je me livre désormais aux
harmonies d'un monde qui vous est étranger, que vous fuyez par trop de complaisances avec ses terribles ennemis, les
traîtres, les renégats, les apostats.
Je ne pense plus les in-humains que vous faîtes ou qui prétendez le contraire mais je ressens quelques étranges pulsations qui vont au
diapason de la terre et du ciel, de l'animal où le temps s'efface, votre temps fait de durées et d'arbitraire ! O imaginaire, cascade de révélation qui font le ruisseau des
jours, des années, les siècles essentiels que je reconnais à la naissance des vents et des fontaines, laissons-là et pour toujours
l'oeuvre du mal, le jugement, ce temps terrestre auné à la dérisoire fuite de la faute, aux accusations aisées que l'échec et le péché
cultivent obstinément, au coeur même du péché révéré que l'on absout aux bonnes Pâques très apostoliques des jeunesses papales intransigeantes. Je m'attèle à ces parcelles, aux harmoniques de
la transparence que les oiseaux osent en planant et en jouant, que les fleurs déclinent en nuées depuis la nuit des temps, que
le fidèle animal vient susurrer près de moi au seuil du recommencement et de l'amour retrouvés, dussent-il être silence et
sans espoir...
Pauvres créatures qui vous évertuez sans le voir à amasser à chaque instant l'ivraie et l'outrage, tandis qu'une obstination, une machination
abjecte que la méchanceté maquillée et perverse ourdit chaque jour passe à vos côtés et se fait plaindre en pleurant
comme l'enfant séquestré, brutalement sevré des liens qu'elles entretiennent. Apposez encore une fois le rameau oint au
chambranle de l'antre esseulé de l'innocence flouée et de la torture ! La sagesse sommeille, qui s'éveille lentement ; ces mots qui ne seront plus que l'écho des
plaintes mortes au royaume éternel de la paix et de la solitude. Bourreaux, contre la candeur vous culminez tandis qu'en mon
âme grandit l'élan de l'amour que je reporte en chacun de mes songes, que je livre à ciel ouvert au présent, ces petits enfants que nous ne voyons plus et qui passent en grandissant, qui vont sûrement vous rejoindre. Je poursuis la
voie, le chemin, lorsqu'en route monte comme un plain-chant d'aube et de vesprée toutes les clartés du Verbe que vous aurez
souillées...
Il est des pensers, des mots, des souvenirs qui m'abandonnent et que je regarde s'enfuir comme les dunes dans le désert sans plus de foi. Le
vent en noie la multitude pesante et travestie dont je me déprends à tout jamais...
Il est des points de non retour que vous aurez cherchés ; les voilà qui ornent le seuil d'une existence encore très longue qu'il
vous faudra meubler aux jours bas et gris, aux longues années de l'inexorable déréliction des impies et des mécréants. Vos enfants un jour vous montreront du doigt comme je le fais aujourd'hui, partout et ils guerroieront !
On ne vole pas pas impunément aux Petits Enfants, à ses propres Enfants, la joie et le bonheur, tout l'Amour apaisé que leur portent les Grands-Parents ; car cela est un crime irréversible, un vol d'années au temps des plus essentiels et structurants de la réalité fondamentale de la famille. Car de notre amour, il n'était que sérénité et profondeur tellement désintéressées...
Dernier Brouillon de Missive aux Grands Dadais
le 27.03.2013