ASSASSINAT !...
" Y en a marre" , sur les routes, de ces gens qui roulent vite, qui brûlent les limitations de vitesse, les stops, qui doublent au diapason des chevaux sous le capot, de ces gens trop sûrs qui dérèglent les compteurs de vitesse en se bourrant la gueule et qui tuent, qui en ville jouent les " Taxi II et III " .
" Y en a marre ", en vacances et toujours, de ces gens qui abandonnent leurs animaux de compagnie à tout va, qui les empoisonnent et les assassinent en toute aisance et liberté, au nom des sans lois, du spectacle déshonorant de l'humain se gavant du sang animal et de brutalités, des infernales manipulations ! ...
Y en a marre de ceux qui lâchent au visage de l'humanité : " ton chien, je vais le buter " ! Savent-ils ce qu'ils encourent, et de quel côté de la Montagne ?
" Artaban ", un as, un des nombreux chiens que nous aurions recueillis et sauvés sur le bord de la route - Logeant à la maison, depuis de longues années - Un regard, un discours qui en dit long sur le Coeur de l'Ami de l'Homme ! car il est sans différence, aucune, dès lors qu'avec lui nous pensons différemment le monde ! Ô gratitude ...
Il est terrible de voir une voiture écraser la vie, impunément ! Mais il est toujours étonnant de voir un petit être hurler de joie, toutes les fois que nous regagnons le foyer ! Un vrai petit Compagnon d'aventure ...
En guise de Photo, au hasard d'une Déambulation sur le sujet, dans le Web : Ce Lien
http://lesanimauxmaltraites.over-blog.com/
-chien-ecrase-par-nuria-espina-garcia-
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Ce n'est qu'un dérisoire message, sur un tout petit Blog, comme un cri de désespoir, une violente colère ! Je ne tiens plus ... Mais assez de ce monde infâme de douleur et de sang, de tragédie, de violence ! Il ne sera question que de deux petits animaux, deux chiens hier, abandonnés par leurs maîtres, de ces gens abjectes, ineptes, infectes qui les auront laissés en bord de route, près d'une destination prisée du Grand Sud de l'Île de Corse.
Ah, Terre de Beautés vantées et à l'image facile ! Que ne recèles-tu pas derrière les tiroirs caisses ?...
Un jeune Épagneul splendide et un Griffon ; et je vous jure que de voir ces deux compagnons sur le bord de la route courir ensemble, éperdument, l'un attendant l'autre plus lourd et éreinté, après leurs maîtres - qu'ils devaient encore sentir sûrement - nous creva le coeur ; j'aidai à faire ralentir un moment la circulation, avec mon véhicule, en prévenant, en faisant des appels de phares ... Plus loin, ils durent être broyés et percutés par des cerveaux de tôle !
Nous ne pouvions les prendre à bord, ayant déjà tant d'animaux à la maison ( chats et chiens ) !
Ces pauvres créatures ont été - au dire de personnes qui les ont vues sur le bord de la nationale -, tuées le soir, à l'entrée d'un village ... Le sang versé, ce même sang versé de toutes les victimes de la route que les odieux chauffards balaient, roulant vite, se bourrant la gueule et assassinant impunément tout ce qui se trouve devant leur panse. Ô récidives inacceptables par manque de justice et surtout de mémorable conscience...
Voilà le reflet des sociétés décadentes, entre le Taureau exécuté en l'arène, ces mises à mort artistiquement meurtrières que défendent nos ministres zélés et le funeste tribut des sociétés distillant le temps libre à l'aune de la monnaie et des valeurs de la République, il meurt des milliers d'êtres vivants, Humains et compagnons d'aventure, abandonnés sur le bord du chemin, en cours de route, le temps des vacances et de la luxure d'une soirée arrosée du stupre... La déchéance !
Combien j'aurai aussi pensé à ces victimes du train fou en Espagne, à ces images dantesques et insoutenables de la Mort en Direct et Massive, à Grande Vitesse louée ! Mais quel est cet Univers de folies furieuses, de démences incontrôlables que les Statistiques hypocrites masquent à l'envi en servant les Rois, que l'Autorité cultive à ses fins sordides ?
Et ce spectacle insoutenable d'une bête transpirant comme l'eût fait l'humain, n'arrivant plus à courir sur le bord d'une chaussée et boîtant, se faisant projeter en l'air et d'hurler sans comprendre le choc inhumain de la bêtise qu'il ne connaissait pas !
Odieusetés ! sans aucune compassion et l'artère de la cité qui s'écoule comme l'égoût !
Mais sur cette Île de manquements et de travers, aux libres-arbitres excacerbés et de sous-équipements, d'atavismes conjugués en groupes et en ligues insupportables, sur cette île que l'on dit être trop belle, fragmentée et solitaire
Où se trouvent les refuges, les structures pour animaux que l'on vient ici abandonner en masse avec une aisance déroutante ?
Que font les communes qui se gavent de pognon à l'encontre de la souffrance animale et de l'abandon systématique, de la maltraitance avérée contre nos compagnons de toujours qui auront fait ce qu'aujourd'hui nous sommes ? Car il suffit, cela devient insoutenable ... Dieu ! que la ville est moche lorsqu'elle brandit en silence ses Sans Abris, ses Animaux errants et décharnés, la Mort au coeur de la vie dépassée !
Des Millions d'euro partis en fumée pour l'évènementiel centenaire et pas un centime alloué contre ce terrible fléau ! ... Et de la souffrance titubant près des parterres de fleurs et des ronds points où les peuples en devises n'en finissent plus de tourner en rond comme le bétail génétiquement et arbitrairement ingéré ! ...
Et de quelques personnes méritantes, au désespoir souvent, qui n'en peuvent plus de recueillir, de placer les animaux errants, d'agir afin que la dignité et le respect de la vie l'emportent sur les miasmes de l'indifférence et du sous-développement mental des cohues gratifiantes de la pleine saison !
Comment, sur une terre comme la nôtre, tellement assujettie aux traditions de la chasse et des troupeaux, et où donc, le meilleur compagnon de l'homme est présent, comment se peut-il qu'aucun établissement d'acceuil eussent au moins été au moins pensé pour résorber en partie le vaste problème de l'errance et de l'abandon des animaux domestiques, l'acuité de leur maltraitance si souvent dénoncée, décriée ?
C'est innommable et lamentable ! Que les communes réagissent et se regroupent, fassent front contre un tel sujet douloureux qui reflète non seulement des carences mais également une propension à la cruauté révoltante tout autour de nous ; c'est également un sujet prompt à diviser les gens dans les communes, de graves cas de tensions que l'on peut éviter... Et quelle image ont également celles et ceux qui nous visitent, lorsque de visu, ils ou elles découvrent un tel constat !
Pourquoi se satisfaire de quelques bonnes âmes qui eussent facilité et résolu ce problème inhérent à l'organisation et la gestion normale d'une cité, d'une commune, d'un village ? N'est-il pas honteux, lorsque l'on se prétend élu, de laisser le quidam s'épuiser, une petite association lutter contre le fléau humain incessant de la brutalité, du mépris, de la violence gratuite à l'encontre de la vie Animale sous toutes ses formes ! Et de certains conseillers d'affirmer : " régler le problème au fusil " !, en déplacement et en campagne électorale ... Ô scandales insipides !
Alors, je vous le dis, face à ce tableau sordide qui pue et entretient la mort, face à cette dilapidation métallique de deux pauvres chiens qui reflète hélas ! ce qui bien souvent se passe sur nos routes, je dis STOP, ASSEZ !
Réagissez, ne laissez pas faire cela et lors de ces abandons horribles, que tout soit mis en oeuvre pour que l'on ne laisse pas mourir dans la canicule et l'effroi ces petites créatures ! Qu'il nous soit donné la possibilité de nous arrêter, de les recueillir pour les porter dans les plus brefs délais dans une structure digne de ce nom où leur cas sera traité avec responsabilité et discernement... Comme s'il en eût été, bien sûr, d'un être en danger.
Que l'on enregistre à l'embarquement les animaux qui transitent et qu'il soit vérifiée à leur départ sur le Continent, leur présence à bord de la voiture, en compagnie du Maître - Il y a tant de solutions ) .
Quant au problème Insulaire, il y a aussi bien des mesures à prendre de prévention contre l'abandon, mais de Grâce, que l'on agisse pour que de véritables Refuges Inter-communaux dignes de ce nom pallient aux cruels destins de nos compagnons d'aventure lâchement torturés, abandonnés, sauvagement tués.
Indignation, colère, révolte, profonde affliction aussi en ces jours d'été où je reste impuissant face à la tâche à entreprendre. Écoeuré aussi au bord de l'oppulence, des rires et des beuveries du soir, de savoir que l'on lâche ses amis chiens, chats et autres dans la nature, là, au milieu de la foule qui masque tout, qui pue l'opprobre et le mensonge, indifféremment.
Pourquoi ces agissements qui mènent aux assassinats, sur la route, de surcroît par d'autres, avec aucune chance de survie, aucun moyen de retrouver les fautifs ! et la détresse sur le visage d'un Chien, l'ami de l'homme, du berger, de l'enfant, cette profonde détresse arrosée et baignée de toutes les larmes du désespoir et de la déréliction que l'homme et l'animal partagent si souvent !
_ " Ah, humains, vous savez combien il est aisé d'agir ainsi, envers ceux qui n'ont pas la parole, c'est si facile de cogner, de nous lâcher, de nous buter, de nous laisser aussi gisant dans le sang puant de la pourriture, au golgotha de la Civilisation : LA ROUTE ; mais voyez bien là le reflet de ce que vous êtes, humains, de beaux salauds que l'en-Haut dénombre toutes les fois qu'un vivant souffre et meurt sauvagement !... Et puis, le Matin, regardez-vous dans la glace et dites-vous bien que là-bas, quelque part sur une Île, un chien, un chat, un animal, à l'instar de tout être que vous auriez apprivoisé se meurt d'abord de la douleur du coeur avant le fracas de la roue, du métal et du bitume, notre fatale et si brutale délivrance ! "
Que n'êtes - vous sans pareil, humains, car nous n'aurions jamais osé souhaiter, à votre encontre, l'horrible destin de l'errance ! "
Il est à déplorer en ce monde, à cette époque, la Grande Guerre que la Société nourrit et perpétue aux profits du chiffre, du nombre, de la monnaie, du temps grignoté sans relâche sur les quelques arpents de bonté, de compassion que certains êtres dignes de l'être cultivent encore, avec nos compagnons d'aventure. Car près d'eux, nous avions le noble et digne dessein d'apprendre à vivre ensemble, se montrant l'un et l'autre comment faire ! Ainsi de la vérité et de la fidélité, du respect de la vie tout simplement ...
Et qui dit Respect de la vie, touche aux rives de l'Amour, de l'Amitié et surtout de la Sérénité
Aujourd'hui, j'ai rencontré un couple et leurs trois enfants ; ils viennent du Continent, régulièrement sur notre Île ... Ils sont passés par la SPA de France, il y a quelques mois recueillir un superbe chiot abandonné. Mais hélas ! cela aura été après un terrible empoisonnement à l'insecticide violent du grand dernier de toute la famille, un chien magnifique et si tendre. Alors, face à ce témoignage, je me réconcilie un peu d'avec les hommes ... Et pourtant, le Commissaire de faction, au moment de déposer plainte argua ne la recevoir qu'à la mort avérée de l'animal .... Ce sont les textes officialisant la cruauté et instituant " l'animal - meuble ", sans âme !
Mais mon Dieu, pourquoi cette Maladie, l'Engeance ? qui dresse les hommes contre son Maître : l'Animal ?...
§
2 ème Écriture le 31.07.2013, au bord de la route du Sud