" JE SERAI TOUJOURS AVEC VOUS " ... GEOFFREY ORYEMA
En clôture de Concert, cette invitation au Rêve, comme un départ ... " Venez, nous a-t-il dit, allons, au-delà de la Musique ! " En effet ...
Alors pour vous, une évocation, en Poésie ! le seul moyen pour moi de relater au plus près de l'émoi ...
NB / Vous savez, l'Écriture est une aventure exigeante ! aussi, je reviendrai encore oeuvrer, comme le guitariste, aux accords des mots, afin d'éclairer toujours la pensée, loin des certitudes ... Puissè-je ne pas démériter quant à cet exil qui me raccroche à l'existence !
J'ai volontairement retouché ces 2 Photos en les " flouisant ", sur les extérieurs, avec effet de superposition de deux couleurs afin qu'elles nous viennent de cette nuit aux Chants des Terres Africaines. Je vais revenir sur l'Homme et l'Artiste, l'Être engagé : - GEOFFREY ORYEMA - qui nous aura honorés de sa Présence, à Bonifacio ! Quant à son dernier ouvrage et album musical : From the Heart, il est magnifique, comme tous les autres, magnifiques ! Merci pour ce Partage
Son dernier Album Musical
A GEOFFREY ORYEMA
Oui, Geoffrey, nous nous reverrons un jour, nous en avons la certitude, sur la Terre des Hommes, au large de l'Absurde. La Musique est ce Voyage qui nous emporte, qui
accompagne la ronde fraternité autour de la Terre
...
Il porte encore plus haut en son regard d'astre
L'éclat de la voix lointaine Une Terre
Blottie qui pleure le chagrin des Enfants meurtris
Quand de l'immense souvenance qui va qui sourd
Monte le cri pérenne des racines
L'inextinguible souffle de l'Ancêtre fredonne
Et son chant flue et son sang bout
A l'unisson de l'Espérance ailant
Un Monde un songe que seul l'Amour entonne
Vêtu d'un voile blanc Te voilà onde des sables
Ombre évanescente dans les nuits de lune ceintes de mer
Alors clame Messager ta foi bonne et profonde
Ainsi de tes ballades Geoffrey Aux échos orphelins
Anaka ô Makambo Exile Lakayana Ballads no Ballad Lapwony Spirits Of My Father
Qui nous auront avec Toi emmenés si loin tellement loin
Oui la Musique n'est-elle pas rêve sidéral une caresse
La fenêtre qui s'ouvre un Appel
Voici qu'elle inspire tes doigts de cordes jouant sur ton Coeur
Encens mille pensées évaporées en Esprit (s)
Regagnaient la voûte la nef Un même Ciel Eût-il enfin noué
Ses pacifiques croisées constellées d'Amours
Ne voguions-nous pas déjà Là-bas vers Omera John Geoffrey
Tanguant au ballant de l'accord multiple
Ô allants carillons de l'intarissable Alliance
Je veux dire encore ta voix douce entendre Masai Moran le cri libre et rebelle
Aux visages interdits la jeune fleur le petit garçon seul
En leurs étreintes de baisers L'envolée tonnante d'un refrain
Mais la guitare est souvent table battue Que tes mains désemparées implorent
A la face des nations et des bourreaux Lorsque sanglote
L'exaction que l'on tient étouffée dans la nuit des-astres rouge-sang
Il n'est plus que chuchotement au sein de l'église Le Choeur
Bruit palpite aux suppliques de l'âme s'épanche
Par ta voix sublimée l'arche résonne Le plein cintre s'embrase
Sur la mer le flot lancinant des contrées exilées
S'en retourne des mondes du silence et toutes les fois
Harmoniques aux chapelets tremblés des larmes d'une paume effleurant le fredon de la guitare tu recouvres le regard égarée de la candeur
Le grand fleuve The River hante la sylve L'espérance vaincra le tyran
Ainsi de la litanie de l'antienne séculaire Murmures étranglés
s'élevant depuis la Traite perfide Des-ordres nouveaux
Une Lettre une déchirante complainte un message Est-ce assez Geoffrey
Les ténors suivront-ils encore les liens vénérables de ta prière
Que l'Homme libre et debout en ce Choeur grave Solennel
Pour un soir ce temple fut le Nôtre On y décelait un tourment
Révolté le tumulte le désarroi des enfants soldats désemparés
Ces fruits que l'on suicide avant que d'être semences
!
Aurions-nous pour longtemps encore, Geoffrey, si mal aux Mondes, dis-moi : je ne suis encore et toujours qu'un Enfant de l'Afrique, tu le sais maintenant que nous nous sommes parlés ; les éléphants dansent-ils encore, là-bas, " In this Land Of Anaka ? ". J'ai dans le coeur les paroles d'un petit Prince : " dis-moi, pourquoi les roses ont des épines ? " Ecoutez le Texte que l'Artiste a composé, en Musique, une Musique : au-delà de la Musique, une vibration qui effleure une étoile, qui caresse le cri de l' Enfant.
Entendre la Lettre de Geoffrey ORYEMA, aux Nations Unies, aux Mondes
???
CRISTIAN ORTOLI
1 ère, 2 ème et 3 ème Ecriture,( 22.10.2013 ), en souvenir de cette Soirée inoubliable que nous aurions passée ensemble, à Bonifacio, lors du Festival Nautic et Music, en l'Eglise St-Dominique. J'ai voulu évoquer à ma façon, notre rencontre, loin des sentiers battus, tenter de porter une voix de plus pour les Enfants perdus et en terribles souffrances. Et de cette rencontre tant attendue m'est venu cette pensée mûrie au fil du chant et de la nuit claire.
A Geoffrey ORYEMA , au Monde, à la Connaissance, à la Culture, à nos pauvres enfants de la raison d'Etat :
Puissions-nous ensemble et un jour cesser d'abreuver les racines du ciel de toutes les larmes de l-A Mer ( ère) !...
Geoffrey ORYEMA