LE GÉNOCIDE ANIMALIER :
DEPUIS LES HOLOCAUSTES ET LES FORFAITS DE LA BARBARIE
OU EN EST-ON SUR LA VOIE DE L'ESPRIT
,
Voici ce Photomontage, succint survol des méfaits de l' Homme à l'encontre de l'Animal, de l'Homme-démon avec un grand H qui fit les affres de la Shoah et tant d'autres ! Voici aussi mon tourment, celui d'une âme, parmi celle de mes compagnons d'Aventure ... J'écris sur la Maltraitance qui touche l'innocent, l'enfant, l'animal, la vie écorchée, blessée, torturée, quelle qu'elle soit et j'ai honte d'appartenir à cette espèce indigne de Vie : l'Homme infatué des certitudes et des traditions avilissantes, l'Homme et les Pouvoirs qu'il institue en rouages impitoyables, implacables ... L'Homme, hélas ! oscillant entre Barbarie et Génie, le génie aux ordres de la Barbarie ; il n'y a que lui qui en aurait été capable et il l'a fait : de là le marasme, l'éternel recommencement de la damnation, le sang, la guerre, le mensonge, toujours, le mensonge dont la loi entretient le fil pervers, assujetti aux besoins archaïques de l'éphémère. Les hommes s'entretuent, alors, pensez donc, que pèserait la réalité, l'entité animale, lui qui consent subsidiairement à lui concéder quelques arpents de possibles sensibilité ...
!
En finir avec la vile engeance humaine, par trop humaine ... En finir avec les opprobres et l'infamie perpétrés envers le règne Animal, dans son
ensemble torturé et évincé ... En finir avec les hiérarchies et les suprématies de l' animal le plus féroce et archaïque que la Terre ait jamais donné, d'entre les " vivants "
qui fondent la vie sur Terre : l'Homme, hélas Lui, fait à Son Image ! entre paradoxes et anachronismes odieux, génies et extrêmes cruautés,
basiques instincts et lumineuses clartés, plaisir et douleurs innommables ...
Conditions, certes et heureusement, que l'humanité, à travers les diversités, dispersent et nuancent ! Car combien sont-elles et sont-ils de par le
monde à aimer, à chérir, à protéger et soutenir l'Animal, leurs compagnons d'aventure ? Sûrement des millions... Mais comme le Bien et le mal,
toujours, qui demeurent accotés, Seigneurs insensibles, quitte à verser le sang de la lutte, du lucre, dans l'abomination et l'horreur ; que voulez-vous, même les
démocraties que l'on dit les plus raisonnées et abouties s'évertuent à sacrer la Tradition au point de mettre à mort dans le sang et toutes les
souffrances l'expression animale ! Ainsi du cérémonial de plus en plus sophistiqué de l'abattoir, des férias , des vies humaines que l'on passe aussi en
pertes et profits des grandes dominantes d'une Civilisation aux abois, sous l'égide de l'évolution, de la co-naissance, de la Culture très comme
il faut et des plus virtuelles ; Ô Con-Naissance ! Les Dieux assis à la table des Rois et des Tyrans de toujours ! Question de parades sanguinaires, choeurs des arènes et des agapes au sommet ...
Mais le sang continue de couler, de se répandre, d'exiter les plus bas instincts, l'engeance infernale qui habite l'homme en ces étages les plus
reculés de la structure cérébrale qui le dresse ! Qu'en dire, sinon la profusion dégradante, les exemples indignes qui croulent. Aucune législation qui
cadrerait le sort et l'existence, le traitement terrible que l'on réserve aux animaux ! Meuble, objet, tout juste animé ou vivant, à la merci des sombres desseins de
l'homme, de la naissance à la mort, entre besoin alimentaire, exécrable catharsis, compagnie trahie, recherche médicale et de confort, dévoyée, modes vestimentaires ostentatoires et ineptes ...
L'Animal est là, qui sert, se couche, souffre le silence. Comme le Christ, pour racheter nos carences et notre débilité à ne pas nous assumer,
homme, être In- différent ayant dépassé le stade de Nature à travers ses comportements et la pensée réflexive qui le caractériseraient. Mais l'animal nous dit, nous rassure : " ne t'inquiète pas, dépèce - moi, torture-moi, tu ne sais pas ce que tu fais ! " ... Stupide
prétention ou voie faussée où l'homme s'est engouffrée sans jamais avoir pu entrevoir d'autres grilles et supports de recherche, afin d'épargner
le règne animal, de le suivre et de l'accompagner en gérant la prolifération, l'essor, les grands équilibres et surtout la diversité .
Mais non, tel un produit du commerce indexé à la Connerie, l'Animal se capture et se vend bien, s'emprisonne dans les pires conditions et
souffre : quintessence de la blessure, de la déchirure, de la douleur ... désormais valeurs et plus-values juteuses sur le Marché mondial et le grand
Ordre planifié, capitalo-communiste des nouveaux marchés. Mais au niveau de la macro-économie, voir les plus puissants leviers qui dressent
l'homme contre l'Animal et les rouages qui l'asservissent ! Que faire, comment inverser cette tendance, la terrible destinée, la fatalité qui touchent nos compagnons ?
J'ai vu des cargos déverser sur les docks et les quais des filets pesant plusieurs tonnes de chats et de chiens, en CHINE, des chats capturés, horrifiés et terrorisés, par
milliers, pris dans les mailles d'un atroce filet ! Des chiens dépecés et servis en Restauration, des Ours captifs , en cage, ne pouvant plus se
mouvoir dans la fange, mourir lentement comme les pariahs ... Des images d'une atrocité sans pareille !
J'ai vu sous mes yeux, à deux pas de chez nous, agoniser des bêtes, retenues dans un tonneau rouillé par 50 cm de chaîne et ne pouvant se
mouvoir , à même d'une infecte bauge, sous la canicule, les frimas rudes ! Personne qui n'eût été ému, pas même les professionnels de la médecine animale qui savent aussi fermer les yeux face aux obstacles qui les dépassent et ouvrent on ne sait combien de M2 dévolus à l'expérimentation animale...
J'ai vu sur la route des vacances , sans rien pouvoir y faire, deux chiens que l'on venait d'abandonner, être percutés à grande vitesse par un gros
véhicule !
J'ai vu les refuges et les associations crouler sous la ruée de l'abandon d'animaux, la maltraitance, la férocité. Le rapt se répandre à des fins
odieuses, la souffrance sans pareille frappant certaines espèces ne seyant pas à l'homme et des pratiques dignes de la plus inimaginable
des barbaries !
J'ai vu à l'orée des Jeux très Olympiques des Pays éradiquer les chiens errants par les pires procédés qu'il soit livré à l'imaginaire de leurs assassins ! Questions de nettoyer le parvis, le podium et l'antre des Médailles ! Abstarction faites des Tortures et des mises à mort pertétrèes contre notre prochain, à très grande éxchelle !... Non ingérence + Indifférence, tel est le nouveau pacte Olympique des Etats-Nations modernes et pacifiés ...
On massacre et on fait couler et se répandre la douleur dans les arènes. On peste lors de l'accident insupportable du cheval transpercé en plein
coeur par la corne et la rage du taureau, sous les huées de la foule. Les jeux du cirque que nos Ministres instituent au XXI ème siècle comme
étant des pierres maîtresses d'un édifice culturel de Civilisation auraient encore de beaux jours ! Tolstoï et Ghandi se retournent depuis le vaste sommeil de la mort ...
Et des dizaines de millions de bêtes sacrifiées, au non de l'élevage, des habitus alimentaires, au nom de la Foi de Noël, en autres fêtes très
pieuses, passées par le tranchant aiguisé et le merlin fatal, quelque soit l'âge, du "bestiau de lait " à l'adulte mutilé.
Ainsi de nos sociétés, de leurs arcanes vomissants des flots de poisons, de cette industrie titanesque de la mort et du sang qui se perpétue
jusque vers la guerre, les armes, la dominance, le pouvoir et de là toutes les formes d'intolérances ! Car celui que la mort et la souffrance de
l'animal n'affectent pas est aussi capable de juger à bon escient de celles des hommes dont il admet également les marges de douleurs et en commandent les flux pernicieux.
Celui qui aime les animaux et en amoindrit toutes les fois le dur sort, l'horrible fatalité, apprend à aimer, AIMER !... Il n'existe pas dans l'amour
de graduation, de sélectivité, on aime ou on aime pas. L'amour ne s'assortit pas de compromis, il est, un point c'est tout ; partir de là, on
apprend à servir l'animal comme on le fait entre congénères, on désapprend la tradition qui perpétue aveuglement et en décalage avec son temps l'engeance brutale qui habite des pratiques d'un autre âge !
Tant d'espaces et de centres d'intérêts jalonnent aujourd'hui l'existence des hommes ! N'est-il pas des opportunités heureuses de porter l'harmonie Homme / Nature / Animal à son comble, vers des sommets de joies et de partages ?
L'homme, n'aurait-il pas été sur Terre afin de s'approprier lentement, en mûrissant, les desseins des célestes promissions ? Ne lui est-il pas
donné de nos jours des moyens, des vues, des approches redoutables d'efficacités afin de recouvrer l'essentiel, le fondamental, des joyaux de régénéréscence !
Entre la Souffrance, la Guerre, la Torture, la Mort, sachons qu'il est des pays qui excellent, des pays comme la Chine, que l'on ne met pas au ban
des accusés, chantre de la mort humaine et animale, de la torture, de l'intolérance, de l'esclavage depuis les temps immémoriaux !...
Marchés immenses obligent au pays qui égale la totalité mondiale des mises à mort d'hommes par la peine capitale ... Que voulez-vous, c'est l'engeance
des foules rendues infernales, parquées comme des bestiaux, dans les wagons de la mort, les camions à étages qui sur la voie rapide nous
enseignent le sort des masses ! Alors, Humains, Animaux, quelle différence ? Nous allons tous par le même charroi de l'ignominie et du sang,
louer le parjure et la violence, à l'aune des prophéties et des dieux con-descendants ! La planète n'est plus qu'une tuerie, un massacre, un
gigantesque abattoir où les chefs enfoncent le coin de la barbarie juste déviée, s'octroyant le droit et le pouvoir de sévir par le sang partout où
ils auraient échoué ... A méditer !
Mais de la paix, de la sérénité, d'un champ d'asphodèles où l'agneau et la brebis ne paîtraient que pour le fruit de l'herbe et des fleurs, sans l'holocauste perpétué. C'est vrai, il y a les lapins et les poules en chocolat, pâques et la résurrection ; les peluches, les ours et les loups, les petits phoques : mais ce n'est que pour les enfants ! L'adulte, quant à lui divorce et saigne encore à blanc, frappe avec le crochet,
hérisse le poil hermine pour madame bien née et en vue. Le colon arbore toujours ses défenses d'éléphants et l'histoire perpétue dans les manuels scolaires le tueur et l'assassin sur le piédestal animalier de la puissance vaincue ! L'adresse au tir des surhommes fait encore recette au
nouveau monde, pauvres bisons, et la baleine blanche perpétue le mythe de l'inaccessible vengeance, du combat inassouvi de la bêtise radicale contre l'intelligence ... Orgueil et fierté, grandeurs et servitudes des mégalomanes, qui ont généré des dynasties d'esclavage et de traite des
hommes, ces hommes devenus ces animaux que l'on brise et massacre sans fin...
Un jour, je regardai mon père mâcher son steak, à table, très saignant, épais et bleu dit-on ... Le sang filtrait entre les dents ! On m'enjoignit de manger ; je refusai : une taloche, ses yeux exorbités !... le remède des conquérants et des ambitieux. Alors, je pris les morceaux, tous, un à un
dans la bouche, les amassant. Je mâchai à mon tour, je fis comme le grand ! Puis d'un retour d'estomac, un spasme féroce, rebelle, le renvoi et le
refus de l'horreur, le coeur et l'esprit ligués, je rendis tout sur la table, avec force râle ! Ainsi du petit poisson que j'étais, fier et résolument décidé à ne jamais plus avaler de viande, mes grands amis de la Terre-Mère !
La vie, l'existence, le respect de la vie pour toutes les créatures qui veulent vivre, parmi les autres vies et dont l'homme serait le garant des tutélaires espaces, de la pérennité des grands équilibres sur terre.
L'homme n'est pas un animal, en cela, il se démarque et trône, asservit et domine ! point de concurrence, mais assujettissement, chez lui, ailleurs, partout ! Engeance qui le conduira à sa perte inéluctable, sur terre, en mer.
SIGNATURE / MARIN
Je suis un animal, un ECORCHE VIF, oui, je le revendique, pour la Sérenité de l'Animal qui eût préludé à celle de l'Homme, tout simplement parce qu'il nous précède et que nous procèdons de Lui, je veux dire de l'Animal et de sa Sagesse, sa dignité dans la Souffrance, que l'homme lui inflige ! pauvre Animal, hère démunie de Tribunal !...