CAPS SUR SAINT-JACQUES AVEC L'AMI ...

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Le Chemin des étoiles de Compostelle

ou le Chemin de l'ami Gilbert,

Des Paysages et des Visages sans fins, -- Tout au long de ces immenses chemins ;

Sans jamais me lasser des lendemains, -- Avec d'inoubliables pèlerins

Qui repartent chaque jour vers leurs destins, -- En serrant fort leurs bourdons de leurs mains,

Et en sifflotant des vieux refrains ...

Pour vivre ces belles aventures enfin, -- Par monts et par vallées, l'esprit serein ;

Aventure humaine née sous Constantin, -- Ces longues files de cheminants chrétiens ;

Marcheurs ressemblants à des baladins, -- D'un autre temps, le long de ces chemins,

Allant à Compostelle, voir Jacques le Saint !

Texte écrit au Gîte de Borce , Col du Somport dans les Pyrénées, le 11 Juin 2005.

Ami Gilbert d'Ahuy

 UNE PAGE POUR 

L'AMI GILBERT AHUY

Pèlerin de longue date ayant investi et parcouru les Chemins de  Saint-Jacques de Compostelle ; à cet homme qui livrera avec foi et une passion immense le fruit de ses millions de pas parcourus sur le " Chemin des Étoiles ", une expression chère à son coeur ... En espérant, avec quelques mots, par les voies de la lecture vous guider vers l'espace immense qu'il anime, un espace où vous découvrirez le vaste univers Jacquaire, des options de voyages et de pèlerinages magnifiques, des récits, une multitude de photos et d'instants, les textes de l'Auteur, les étapes et les parcours qu'il aura jalonnés de son empreinte, de sa vision des choses mûries avec le temps, beaucoup de sagesse et d'à propos ... Puisse ces paragraphes éclairer un peu une démarche, un engagement exceptionnel !

J'ai personnellement agrémenté ces lignes de plages musicales choisies parmi des chants Galiciens et autres chants du Monde, toutes et tous ayant un rapport avec ce vertige pérenne qui nous ceint, au bord de l'Azur et de l'Océan. Alors, Pèlerins, connectez-vous sur cette Plateforme Deezer - Sans Pub, croyez-le bien-, et voyagez entre le chant et les étoiles !

MARIN  

CAPS SUR SAINT-JACQUES

Sur le chemin des étoiles 
Je suis la  lente migration  
L'empreinte d'une portée 

Un dessein           une Voix

L' AmiGilbertAhuy  voyage 
A chaque pas    Pas un mot 
Blessé  ne dévie 
Le Pèlerin qui demeure
A l'étape        Dès l'aube 
Aucune ombre ne faillit
Au libre cours d'une pensée
Sereine infiniment déliée
La voilure d'une ombrelle
Auréole l'univers   le choeur 
De Saint-Jacques  Sagesse
Humblement présences 
Cheminant          Témoin

Ainsi des pierres sèches 
Par les vieux murs 
Courant les halliers 
Et les campagnes
Fidèles compagnes 
Des silence tumultueux 
Ces fragments solitaires
Solidaires et  innombrables 
Qui t'accompagnent
                                        Ô lointaines thébaïdes
Que ne nous révèles-tu pas 
L'Ami 
En marchant    Toi qui jalonnes 
L'océan       Un serment
Aux jeux épars 
Des ombres et de la lumière 
Prompt à panser 
Les maux enfouis
Contre mauvaise fortune

Au-dessus des sommets 
Et des collines    depuis Gavarny 
Par les tombants de Biscaye 
Au vol des Gypaètes
Ainsi là-bas vers le champ 
Des étoiles     devines-tu 
Les feux de Saint-Jacques 
L'enseigne et sa flèche 
Comme l'alliance  sûre 
Te guident et t'éclairent
Alors d'une porte vénérable
Éminemment probable 
Tous les jours  qui te destine
Quand l'huis résonne déjà 
En carillonnant à la vesprée 
Lointainement et t'apaise

Par les rais francs    les haubans 
D'un soleil vernal     sous les bois 
Qui tarde à se coucher 
Tu sillonnes la terre 
Les lacs  les nuages
Comme tu parsèmes 
L'aurore de rencontres
Et d'étranges hasards 
Alors chaque mot   pas à pas
Clairement se ressource
Leur écho est si vaste 
Et si profondément ancré 
Qu'on y sent douloir
L'ère pesante
Des chaînes et des boulets
En amont      brisant hélas 
Malgré toi malgré nous 
Les moissons prodigues
Des époques flouées

Mais l'errant renoue 
Avec la rime et le chant 
Là au coeur des plus simples choses
Le chapeau aux vents salés d'un cantique
Une lueur à chaque pas 
Entre touffeurs et frimas 
A travers l'Estrémadure
Et les plaines nues de Castille
Par-delà l'âge de la Sierra
Les rêves brisés de Lorca   Solitaire 
A l'aune d'un jour    ample lunaison
Il voit les hameaux éclore 
A ses pas par millions qui vont 
Et n'étanchent plus la source
Tandis que la nuit 
S'illune en tressant
Indéfiniment les rameaux du ciel
A l'appel des anges 
Messagers  Ô rudesses du Camino de la Plata 

Ainsi pérégrines-tu
L'Ami avec pour noble viatique 
Fidélité et vérité
Les clés de Santiago
Ouvrageant la voie
Fraternelle du coeur 
Jusqu'à ce que la sainte délivrance
Juste en passant 
Et de chemin
Happe ce souhait 
Et te recueille 
Enfin réconcilié
En ses foyers
Où vivre encore   une foi

Ainsi le flot perpétuel de la mer
Vers son étoile s'accomplit
Sous les nues ivres d'Azur
Exauce un brin d'éternité
Un songe d'immensités
Une traversée sidérale
A offrir en partage
Comme le Verbe ineffable
Sur le parvis lumineux
Des mémorables bontés
Croisez hauturiers et pèlerins
El Santiago de Compostela
Du bout de la terre
Saura toujours attendre
Atterrissez    la Corogne espère
Empruntez le périple des astres
Au son de la Gaita
Santiago de Compostela
Peuple un vaste miroir
De Cap Finisterre
A la mer Cantabrique
Ainsi du chant unique
Et de nos clartés
Tous les matins par les chemins immenses et les caps innombrables  el Santiago de Compostela sème et récolte. L'AmiGilbert lui aura confié les rêves de son écrin de vie !

MARIN à L 'AMI GILBERT AHUY - HASTA LUEGO, PEREGRINO, VIAJERO !

En 1 ère Ecriture et livré à l'errance d'une Pensée ...

!

 Des images si profondes où un moment le regard se perd dans l'immensité d'une saison, d'un siècle, le vertige de ces clartés emplies de coeur et de mémoire, de visages et de sourires, vers Saint-Jacques ...! Blondeurs au matin révélées comme une offrande, une moisson, touches radieuses d'un Van Gogh apposées sur l'autel figé du Temps ... Traversée, Transhumance, le regard laisserait-il derrière lui un  sillage caressant l'azur de ses ailes ? 

Comments

[AmiGilbertAhuy]

! Hola amigo Marin !

Quand on marche vraiment pour son plaisir, comme une passion naturelle, la marche à pied, sur des beaux chemins, peut devenir une grande Poésie bien cadencée et bien rythmée. Pour cela, il suffit de marcher sans penser à rien, tout en admirant, en écoutant et en respirant la Nature... c'est ainsi, que les vers se créent tout naturellement, grâce aux sensations et aux émotions ressenties, qui vous donnent les rythmes comme une Musique harmonieuse qui s'écrit toute seule, au fond de soi-même. Merci Marin pour votre bel article. Amigo Gilberto!