LA MUSIQUE EST MESSAGE !...

Deux Ensembles, deux PROJETS  majeurs de la dernière Décennie, à coupler : Messages ! 

ANATHEMA  _ ANTIMATTER 

" FIREWALKING "  POUR ENTRER DANS L'UNIVERS ANTIMATTER 

THÉMATIQUES 

( En cours d'Ecriture ...  Les thématiques contenues dans les Projets de ces Ensembles nous ramènent imanquablement sur le Mal du Siècle, la Civilisation et ses insoutenables souffrances, d'où cette reflexion à chaud, comme il se doit ! ). 

Il ne me resterait que l'Ecriture pour ne pas sombrer dans la folie ! Marcher et m'élever vers les plus hautes cimes, prendre mon envol sur les vagues que l'azur déroule à mes pieds et planer, au-dessus du Monde, et voir ce que les hommes, les dogmes et les systèmes en auront fait ...

Se poser une question essentielle, cruciale, vitale : D'où vient  Dieu ? Y répondre c'est déjà régler le problème de son existence : Dieu règne sous une forme indéterminée mais il est l'origine, le Tout, avant le temps ! Il n'est que Dieu, inommable, par essence le  Créateur; il n'appartient pas aux hommes  ni aux peuples de se l'approprier ! 

S'il s'avère être la création aboutie de la pensée humaine, alors l'homme le supplantera, comme son objet, suivant ses caprices, ses faiblesses ; d'où les horreurs sur la Terre et  les guerres d'influences incessantes que se livrent le Temporel et l'Intemporel, à tous les niveaux de l'organisation des hommes !

Mais si Dieu existe, s'il est le Créateur de l'Univers, s'il engendre l'homme, et  toute forme de vie, alors tous les hommes  se comporteraient suivant les desseins immuables de Dieu. Dieu étant, la seule et unique alternative à l'humain... Nous connaîtrions alors,  depuis que la Terre est consciente,  le fil- harmonique et la grande symphonie sidérale d'où l'on vient tous, à parité, pour  le meilleur des Mondes !

Quant à miser sur la " Mort de Dieu ", sur l'émergence  du Sur-Homme Nietzschéen, séduisant,  la route est longue et le pari insensé. Depuis la naissance de la Tragédie, l'avènement de la morale, l'édification tumultueuse  et sanguinaire des dogmes, les grandes dominantes de la Pensée, le leurre  laïque,  l'humain aura fait la preuve de son incurie, de son inachèvement patent à se poser comme créature divine et solennellement disposé à le servir  en qualité d'individu "éminemment social !

Alors, de la Musique, intuition, clairvoyance, puissant message, au-delà des frontière et du temps, comme la voix et le chant du Ciel, de la Mer, infiniment profond, prodigue

***

Un monde qui déraille et ne tourne pas rond ; un malaise immense et profond qui sourd comme le brut de l'Océan-Humanité souillé, humilié, dégradé ! La Mort omniprésente, la Négation propulsée au hit-parade de l'actualité et de l'équilibre de la terreur ... Et le Confessionnal qui sied toujours aux dogmes comme la torture intronise les tyrans et les dictateurs sur l'autel des souverainetés et des régimes, des pactes Ô-Dieux !... Mais pourquoi le Pardon, l'Absolution, la Contrition, les Compassions sont là si aisées, tellement vieilles et sacralisées  ? 

Qu'en est-il aujourd'hui, comment, où aller, où se tourner si ce n'est en rond, dans l'immense geôle Terre, tuer, assassiner  le sursis, parfaire la grande tragédie dans ce céleste théâtre ? 

Pourquoi ? Les dieux seraient-ils depuis aveugles et sourds à la souffrance qui monte et s'élève comme une supplique de la Terre au Soleil qui n'en finirait plus de brûler, d'aveugler les hommes !...

Un Monde de guerres et de sang, de conflits larvés et de génocides sur fonds d'opprobre, de parjures, d'accrocs déchirants au respect de la Vie, à la Dignité humaine. Inlassablement l'histoire qui oublie et qui se répète, obstinée à l'aune du viable, des marges de l'existence. La Civilisation désespérément qui récidive et signe : Guerre et Paix  ... Mais où court-on, bientôt 10 Milliards d'âmes, autant de brumes et de brouillards opaques, de nuits insanes  inondant, voilant la souffrance et les pleurs ; ainsi de  la déchirure toujours plus cinglante  !

Et le silence des Dieux, au seuil de toutes les trahisons, envers la foi et les morales, pour encore plus de déréliction et de cruautés, ces dieux intransigeants et jaloux entre eux, allant encore et toujours guerroyer, le bémol aux lèvres, un starpontin dans les émiscicles   ! Le monde à la dérive, avec leurs chefs qui se couchent face aux parts de marchés, sur l'autel juteux, insipide et nauséabond des souffrances animales, des cris de la pauvreté, de l'enfance martyrisée et victime au-delà  de tout, de la confiscation des Droits de l'Homme et de l'Animal, de la Torture instituée  !

Oui, avoir mal et pleurer ces Mondes commués  en Géhenne,  l'enfer moderne où l'homme ne sait plus ce que serait être deux pour aimer et dire tout autant : Non, Assez ! 

Alors, me diriez-vous, que signifient ces occasions de transports collectifs, ces fascinations des arts et de la Musique, par-delà les mots et les maux au sein de la Terre déchirée, ce petit point infime pourtant et déjà perdu dans l'Univers, comme un enfant abandonné erre sans comprendre  dans les décombres horribles d'une ville rasée par l'atome pulvérisé et ses séides ! L'art pour l'art, cette dynamique aura vécu ! mais d'un message puissant, certainement et la Musique pour véhicule du coeur et de l'esprit ...

Mais que l'on se réveille enfin, quittons, bousculons cette torpeur, la Terre n'en peut plus de souffrir, chaque seconde qui passe est un deuil multiple, infini !  que vienne enfin la révolte face aux ordres établis,  brisons le diktat du mensonge et de la manipulation, cet infecte produit des masses par l'ignorance, que s'élève  l'insurrection des consciences pour un Monde Nouveau !

Point de " catastrophisme ", point d'illumination que l'on collerait au fou, aux faux prophètes, aux blasphémateurs, aux poètes maudits,  mais la comédie humaine aura  assez duré, avec son lot d'actes et de scènes avilissantes partout à travers le Monde, ces siècles tragédies,  le temps, les régimes, les idéologies et les utopies démoniques, toutes les frénésies sciemment orchestrées d'en haut !... Ô peuples esclaves, que ne sommes-nos pas devenus, quelle est cette arène, quelle mise à mort, sont-ce là les fruits de l'Eternel, prenons de la hauteur et voyons !

Que l'on mette un terme aux cohabitations paradoxales, aux anachronismes de circonstances et stratégiques servant les dominants et les conquérants sur le parvis torturé de l'indigence et de la misère, graissant à main levée d'un commun accord les protocoles meurtriers et prometteurs des conquêtes !

La Musique, aussi belle et prenante,  toutes les fois envol pour celle et celui qui disent non, non à ces atrocités, à la compromission et aux simulacres torves des états sur le dos courbé des masses et de la cécité. Non à l'évolution dont les racines se nourrissent toujours et encore de forfaitures passées et lourdement éprouvées. Non à ces appareils d'Etats plus enclins à servir le Marché que l'Esprit, plus prompts  à renforcer les fondements de leur pérennité et leur maintien sur les plus hautes marches des palais, des empires, de surcroit par dévotion et con-descendance  ...

Alors, la Musique, fruit ou fait universel de Civilisation, intermédiaire et don sensible livré à l'engeance des brutes,  pour aller plus loin, au plus près des valeurs qui se moqueraient du temps, vers plus de vérité, de fidélité, de bonté, de  fraternité, et d'amour, n'en déplaise aux forces de l'ordre  !  

Utopies, rêveries, gâteries des sociétés nanties, Non, mais Création, étape en chemin vers la Lumière, la Création et l'Harmonie, l'Alliance, au-delà des différences, Voie royale d'Ultime Rencontre, Point OMEGA dans le ciel de notre tangible  perdition, de l'extinction certaine du genre humain,  à terme... La musique, le rythme, le geste, la mélodie : sûrement plus anciens que le verbe !

Alors par les choeurs de ces accords planants, tristes et oniriques, éthérés ou spleenétiques,  voyageons vers le probable, quelques autres rives  ; l'espérance n'est pourtant pas si loin, tout près, au coin de la rue ; il suffit de si peu, d'une main tendue, d'une flamme ... La Musique, génie, clairvoyance, traduction, vecteur  ineffables des grands thèmes de l'existence, la Musique symphonique, toutes les fois porteuse de ce qui ne se dit plus, de ce que tout un chacun ressent au plus profond de l'être comme un premier frisson, le dernier éclair, au seuil du tout et de rien, inexplicable communion des âmes, intense ferment de révolte contre l'oppression, vents de liberté, délivrance, oui cette Musique et son chant, tournons  les vers la paix, plus forts que tous les discours, que toutes les prières, à ce jour qui auront dévoilé et institué tant de massacres  et d'incuries. Mais dites-moi, pourquoi  tant de pardons, l'inacceptable durée de vie du Pardon, le Pardon Millénaire, le  pardon toujours ?... Faut-il admettre cette calamité et vivre le déclin, la déchéance, la faute et la chute, inlassablement, le lien toujours tranché de l'histoire et le sang sous la roue du canon, la lame du couteau ...

Gageons que le XXI Siècle, par l'ampleur et la dissémination de ses conflits, leur multiplication, la misère, la faim sans fin, l'extrême pauvreté, les complications d'ordre climatique et d'origine anthropique,  aura généré plus de morts et de victimes vivantes affaiblies que pendant les grands conflits des siècles passées ...

Bientôt 10 Milliards d'êtres humains !  qu'adveindra-t-il d'un Monde dont les dominants fermant les yeux , feignent sous la tutelle du désordre et des Ordres investis, durablement patentés, de panser quelques blessures, se donnent bonne conscience ? 

Assez de cette réalité où le Bien et le Mal deviennent inexorables et sanglantes  fatatités,  enchâssées entre le Culte et le Drapeau, l'hymne et l'oraison ! L'Humanité peut plus, il ne tient qu'à un fil : 

ESPRIT 

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