ENSEIGNER ET MOURIR !...
LE DON QUE L'ON ASSASSINE - L'OPPROBRE INSTITUE
Pleurer cette Famille, ces Enfants meurtris à jamais dans leur Âme, et demeurer à leurs côtés, même s'ils ne le savent pas, mais le leur dire du plus profond du Coeur, que des Femmes, des Hommes, des Enfants aussi sont et resteront prés d'eux, tant que durera la mémoire ! Un tel drame, tant de douleur enténèbrent tous les horizons ... La Vie est si précieuse, la société n'est pas faite pout TUER, ASSASSINER
!
Consternation, l'horreur, la douleur aussi face à ce crime ignoble au coeur même de l'Institution où l'Enseignant donne tout, offre ce qu'il aurait de plus cher : la Vocation et l'Amour des enfants. La Mission aura été blasphémée !
Que mes Pensées aillent, comme celles de Millions de personnes vers les proches de cette si jeune Enseignante. Qu'ils soient accompagnés et soutenus dans cette terrible affliction , l'épreuve inhumaine qui les touche et les meurtrit !
Pardonnez-moi à chaud ces digressions mais elles sont hélas d'actualité, de circonstance, lorsque l'on cerne de plus près le mince crédit, le respect blessé, les écarts à la sérénité dont la fonction enseignante souffre de plus en plus dans l'exercice d'un métier éreintant pour la majorité, cela dans des conditions parfois extrêmement difficiles et révoltantes !
Combien d'entre eux auront lancé déjà nombre de cris d'alarme, n'auront jamais été écoutés, auront subi le poids et la masse des ans, du silence !
Il n'est certes pas le moment de cibler quelques responsabilités, et pourtant, le devrait-on ! Mais que dire, que penser des dérives inacceptables que subit la Société dans son ensemble avec son cortège funèbre d'exactions, de forfaits quasi programmés tant la réalité, sur tous les terrains s'écarte des discours et des textes en vigueur qui régissent entre autres le Cadre de l'Ecole, de la Maternelle à l'Université !
Comment, l'Ecole de la République, frappée en plein coeur par le geste odieux, innommable, inacceptable ? Et ces perceptions fausses, éhontées, totalement déplacées que l'opinion établirait communément à l'égard du corps enseignant ; le pouvoir toujours plus grand et la pression de l'extérieur de l'Ecole sur ce que l'on pourrait aujourd'hui nommer les " forçats de l'Éducation ", menacés dans l'exercice quotidien de leurs fonctions de plus en plus étoffées, exposées, violentés aussi ! Si tant est qu'il faille bien écrire le mot Éducation avec un grand E, lorsque l'on voit et découvre ce que la Société sème et autorise sur le marché de la Culture dévoyée, alentour menacée de corruptions incessantes, de fragilisation, exposée à la violence...
Il est un Tout et non une péripétie, coupée du reste Point d'acte isolé, l'accident dramatique n'expliquerait qu'un pan infime des causes réelles le générant ! Non, hélas ! Car lorsque la route tue des milliers de personnes chaque année, c'est bien que quelque chose ne tourne plus rond et que le système est perverti, pourri, inadéquat, incapable de s'auto-réguler comme le fait simplement l'existence d'une fleur des champs.
Terrible drame, une immense émotion, comment cela est-ce possible, qu'adviendra- t-il de cette mère de famille criminelle juchée au sommet de l'horreur ? Que signifie le prix de la sentence face à l'Assassinat des plus cruels, ostentatoire, jeté à la face de l'Enfance, de la Loi, de l'Amour au coeur du Métier ?
On arguera de l'exemplarité de la peine, de mesures drastiques de protection et de sécurité, il n'en demeure pas moins que l'on ne s'attachera pas plus à éradiquer le commerce et la force des sources du mal dans la Société décadente que nous subissons. Une société où les valeurs morales non seulement se perdent mais où, dans le fruit, au sein même de l'Instititution, de la famille, quel que soit le niveau de l'organisation sociale, sont parfois souillées, grimées, insultées.
Le bas blesse bien en amont, au fil de ces jours, commercialisant, officialisant, vulgarisant la souffrance, la perversion, la violence, le superfétatoire, la distinction et le paraître, l'ascension et la place, ces rapports à l'autre désormais faussés et que l'on achète au prix vil du parjure, de l'allégeance au plus fort... Tel serait le contexte englobant, influant sans relâche celui de l'Institution, nous le voyons jusqu'au plus haut niveau de l'Etat en ce moment, de la sphère publique à celle du privé !...
Il est derrière de tels actes le constat désespérant et l'échec même de tout l'édifice social de notre temps. Jamais, au grand jamais attribuer de tels faits à l'accidentel, à l'évènnement isolé car il y a là tout un symbole frappé et non des moindres : l'Assassinat du DON...!, de la VERTU, des valeurs, du Bien. C'est une nouvelle monstrueuse.
Aujourd'hui, simple internaute, Enseignant, je ressens au plus profond d'un malaise vécu, de ces années d'investissements abyssaux et de l'exclusion, ce crime infâme, l'impensable au sein même de l'Ecole de la République, de la " Grande Maison ", où bien souvent, hélas ! il en sont qui sortent dans des circonstances inacceptables, définitivement, irrémédiablement blessés et à jamais meurtris.
C'est un jour de DEUIL que l'on devrait décréter, afin qu' Ensemble, nous mesurions la portée, les raisons SOCIALES d'un tel acte, les conséquences. Ce soir, toute Manifestation, quelqu'en soit l'importance, l'intérêt, les passions qu'elle suscite serait indécente, un outrage presque révoltant, je ne sais pas si vous me suivez ? On se serait compris...!
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Profondes Pensées de l'Auteur de ce Texte, Enseignant. Lisez le Texte qui suit, sans amalgame, là n'est ni le moment ni l'occasion, mais en amont ; simple écoeurement par le Monde qui va et assassine ...