LES PERFIDIES DE LA GUERRE !...
http://www.liberation.fr/monde/2014/07/20/israel-intensifie-ses-frappes-sur-gaza_1067105
2 LIENS
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Ces perfidies qui s'insinuent, bien en amont, dans la logique même de la guerre, dont on accuse l'autre, à l'instar d'Israël, justifiant ainsi ses frappes terribles à GAZA !
Il est des sommités criant au scandale des perfidies de la guerre, notamment perpétrées, selon eux, par le seul Hamas !
C'est oublier le décours sordide et historique de la maladie de l'homme : la guerre, où il s'exprime à travers les plus terrifiantes exactions, proclamant le chantre de la barbarie et des atrocités : l'homme, rouage et ingénierie des systèmes, des forces qui le propulsent ! l'homme livré aux terribles instincts de l'agressivité, de la soumission du plus faible, l'homme, cette engeance infâme et odieuse, toutes les fois, attisant à son avantage un rapport de force démesuré, afin de ne pas concéder, discuter !
Non, n'incriminez à travers la guerre que la guerre et sa nature perfide, car rien ne saurait cautionner dans l'usine de la mort, l'opprobre de la guerre, le fait du droit, issu d'un code de bien tuer, de la justice du plus fort, d'une morale de la guerre et de la boucherie, lorsque la mort et la déchirure prévalent au royaume de l'Enfer sur Terre :
LA GUERRE
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On ne se bat guère pas pour la Paix, mais exclusivement pour la guerre ! or, là-bas, la guerre succède à la guerre, perpétuant une divine fatalité, le désespoir !... Une armée, des moyens colossaux, contre une guérilla urbaine se dressant contre la misère et la privation des droits fondamentaux d'un peuple à disposer d'espace et de liberté !
Comment un État, dit des Droits de l'Homme et du Citoyen, peut-il cautionner les faits de guerre contre des civils, par centaines, évoquer à ces occasions le " chant d'amour " liant France et Israël, approuver des propos tels que ceux de l' élu Meyer au Parlement, déclarant : " il faut tout nettoyer " à Gaza, dans les territoires occupés ?
Comment évoquer ces images où des enfants, sur les obus de chars et de marine, dessinent la croix de David en portant le message : " With love, from Israël " ? Quoi penser, que dire de ce phylum infernal qui de l'enfant à l'adulte perpétue depuis, la barbarie, le crime et la guerre ?
Qu'engendre la guerre si ce n'est un rapport de force qui peut s'avérer meurtrier et déséquilibré, condamner l'un des protagonistes à devenir le sous-traitant du molosse voisin, sur-armé, prompt à tout détruire, à tuer sans discernement, " tout nettoyer ", expression chère à Meyer Habib, élu, député, pour les ressortissants français qui habitent la Zone Sud bordant la Méditerranée ?
Qu'engendre la guerre, entre les alliés aux vainqueurs et les résistants, les combattants pour la liberté ? Une situation qui nous ramènerait à l'occupation et aux Papon ! l'exode, les ravages des stukas, la collaboration avec le géant nazi, l'idéologie, le pacte politico-religieux infâme et silencieux recourant à l'usage aveugle des armes !...
Qu'engendre la guerre si ce n'est la dé-localisation des populations civiles visant à fuir
les bombardements et de là, tout quitter, du moins ce qu'il reste d'habitations viables ?
Qu'engendre la guerre lorsque les établissements de soins et d'acceuils des victimes
sont la proie des obus et de la dévastation cruelle de tous les moyens d'urgence aux blessés ?
Qu'engendre la guerre quand l'occupant se livre au combat contre la guérilla et la résistance sur un sol dont on connaît l'extrême exiguïté, la densité de population au km2, qui compterait parmi la plus élevée au monde ?
Qu'engendre la guerre tandis que de la mer et des airs, des horizons lointains pleuvent
des bombes, des missiles, des obus énormes et qui frappent aveuglement une cité où les civils ne peuvent faire autrement que de se déplacer d'un quartier à un autre, désespérément sans avoir le temps de porter assistance aux blessés, sous les décombres ?
Qu'engendre la guerre où l'on voit des chars Israëliens ravager des champs de maïs et de tournesol allant jusqu'à affamer les populations civiles et les enfants, le peuple déjà sous terrible blocus depuis 8 ans ?
Qu'engendre la guerre, lorsque la guerre à la guerre n'a de cesse de succéder, comme une obstination, témoignant sans fin de l'incurie du plus fort à circonscrire, à concéder une part salutaire de l'avènement de la paix, à accepter humainement, - sans renouer avec l'histoire et ses péripéties, ses exemples tragiques - , de lever un embargo en définitive funeste pour toute la communauté palestinienne et ainsi d'accorder aux palestiniens un État, un Territoire qui les eussent tous rassemblés sur une Terre, la Terre de Palestine, garante de prospérité et de paix ?
Qu'engendre une telle guerre quand elle prend les visages de l'hydre massacrant une minorité, des civils,vqui entretient un conflit capable à tout moment de déstabiliser la région dans son ensemble, d'exacerber non seulement toutes les tensions existantes mais aussi les dérives collatérales où religion et politique, amalgames aujourd'hui explosif, déchaîneraient les pires extrémismes ?
Qu'engendre justement la guerre et la mort innocente, révoltante, à l'ère de l'image et de l'information si ce n'est l'embrasement des passions, toutes les dérives que l'horreur serait à même de justifier aux confins de la réaction, de la douleur, du chagrin, de la destinée et du sort injuste des civils totalement abandonnés à la mitraille !
Ne trouvez-vous pas plus serein et porteur de paix la voie du dialogue, du cesser le feu, le fait de redonner aux plus faibles le droit de manger et de vivre, le visage humain d'un environnement social et de ces villes où il ferait bon vivre et espérer des jours meilleurs, allant et venant sans crainte, sans le mur et la honte de toutes les discriminations ?
Aujourd'hui, Mr B NETANYAHU, il y a APARTHEID, GHETTO, GÉNOCIDE, pour toutes les faits ci-dessus évoqués !
Et vous auriez l'outrecuidance de déplorer quelques difficultés à obtenir l'unanimité de la Communauté Internationale, non content de perpétrer le massacre de civils, de femmes et d'enfants, sur un territoire si petit que l'on ne sait comment, même la guerre la plus propre, ( expression odieuse signifiée par les élites et les experts ), ne saurait cibler les seuls combattants ! En effet, votre combat et les propos d'un Habib Meyer concordent et intronisent la stratégie lamentable et condamnable de ces actes éminemment racistes et que sous-tend cette affirmation regrettable :
" il convient de tout nettoyer " ! ( ce langage me rappelle " nuit et brouillard " ) !
Voilà une honte à l'échelle Internationale et veillez bien à ce que la situation planétaire ne connaisse, elle aussi, de violents et tragiques déséquilibres ! Si en effet, vous conférez aux conflits localisés, cette crédibilité, la réussite derrière laquelle vous semblez déjà vous réfugier, elle signe et témoigne hélas, de façon flagrante, l'échec de toutes les politiques armées dont vous louez l'usage ! Le conflit local se répand, rampe, gagnera du terrain, c'est inévitable, et tous les continents et là sera le chancre de la guerre !
Que se passe-t-il aujourd'hui en Irak, en Afghanistan, après les deux guerres qui auront engagé les USA ? Que devient la Syrie, lorsque L'autocratie perpétue le langage des armes ? Comment et pourquoi l'Afrique dérive-t-elle, au bord de l'implosion ? Comment et pourquoi diaboliser les forces que l'on aura savamment contribuer à instituer, à générer comme il serait déjà le cas en Syrie, partout ailleurs dans le monde ?
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Les peuples du Monde se refusent à conforter, à reconnaître, à entériner le fait des armes et du sang, la violence et la barbarie portées aux sommets des États qu'ils fondent et officialisent par la voie démocratique ! Il y a là le paradoxe insoutenable de la modernité, de l'évolution, l'échec cuisant et inacceptable des dogmes et de toutes les autorités religieuses, d'où qu'elles fussent, l'échec de la pensée et de la paix.
La barbarie et la guerre commencent là où le dialogue périclite et échoue ; diviser pour mieux régner, là est la devise de la guerre, le nerf de l'instinct, la contre-vérité ! Mais au-dessus de la guerre, il y a Dieu, Dieu orphelin, sans l'homme, Dieu muet, invisible, Dieu traumatisé, trahi et outragé, la Pensée livrée à la chair sous la roue et l'obus ... Mais sachez que la guerre saigne la chair, elle ne tue pas l'Esprit ni la Mémoire ! Et toutes les fois que la guerre s'empare des esprits, elle fonde la capitulation de Dieu, sur la terre, elle tue Dieu !
Je livre face l'état de guerre odieux qui se déroule au Proche-Orient ce témoignage édifiant, d'un rabbin, qui pourrait être celui de tout homme de bonne volonté, surtout à la tête d'une hydre politico-militaire telle que Tsahal :
Rabbin Moshé Ohayon
Famille Palestinienne à Ramallah, en 1900