ARTS DU CIRQUE !...
Parlons-en dès lors qu'ils sollicitent à outrance l'Animal arraché à son milieu Naturel, ramené parfois depuis des milliers de Kms, au-delà toutes conventions dignes de ce nom ... De ne jamais oublier aussi combien les Animaux auront souffert des affres et des cruautés perpétrées à son encontre par le plus grand des prédateurs : l'homme. En Afrique, sur tout les Continents, l'Impérialisme et la Conquête s'étant ainsi illustrés jusque dans la Traite des esclaves, sur les mêmes registres, hélas ! Le chemin étant tout tracé, initié par les grandes tueries et les massacres à l'encan ...
Convenons aussi à quel point le traitement infligé aux Animaux à des fins thérapies humaines, de production de cosmétiques, de modes et de parures vestimentaires, de consommations insanes auront plongé le règne animal dans les pires souffrances qu'il nous soit possible d'imaginer et bien au-delà !
Mais revenons au Cirque, à ces numéros où le Félin, le Pachyderme, le Plantigrade et combien d'autres genres du règne animal auront été dressés, on ne sait comment, voués à une existence de geôle et de privation, dont le silence et le manque de parole taisent les affects et les profondes dépressions, en dépit et malgré les apparences de bons traitements.
Un Univers en définitive destiné au petit de l'homme qui se complaît dans le ravissement spontané, empreint de merveilleux, fasciné, et dont il ne comprend pas encore les finalités et les moyens engagés pour y parvenir... Le Culturel et la Créativité ne sauraient s'exhiber par les travers d'une forme de torture forcée et permanente, l'asservissement, le dressage dont on peut douter des moyens mis en oeuvre, lorsque le Lion se rebelle dans l'arène du chapiteau, aux coups de fouets du dresseur-dompteur.
Au fait, quoi dompter ? Si ce n'est la noblesse, la présence, la prestance d'un animal dont la complexion s'oppose à toute autre forme de domination extérieure que celle engendrée par la Nature, en tant que milieu pérenne et régénéré, souveraine.
Certes, la récompense sanglante à la clé, comme attrait suprême et source de motivation élémentaire et quasiment vitale, auront vite fait de cadrer les fauves, juste obéissants pour un temps et tromper la galerie, car il est une tare chez l'homme en ses capacité et présomption qu'il affiche avec insolence, quant aux limites qu'il attribue à son aise à l'hypothétique intelligence de l'animal, démarche et attitude souvent associées à la bassesse de ses besoins, à ces accrocs de supériorité ineptes et déséquilibrés, à la gourmandise bien pansue.
Oui, prenez aussi un enfant, laissez-le jouer avec le petit du chat, du chien, rien ne le prédisposerait à ne pas lui faire du mal ! Ainsi, également du chaton, du chiot, de tout autre animal immature, livré à lui-même, en présence de l'être inférieur. Que l'on songe un moment aux enfants-soldats ! Existerait-ils des lionceaux - tueurs, le pistolet - mitrailleurs à la main ?
Alors à travers ce Concept, cet Univers nouveau de l'Art du Cirque où l'Homme, avec un Grand H, se mobilise, crée, invente, se dépasse, chemine inlassablement sur les voies de la beauté, du don, de la création et de l'inventivité, de l'émotion, du sentiment aussi, du spectaculaire et de l'inédit, pacifiquement, nous ne pouvons que nous émerveiller et ainsi d'autant plus que nous savons l'Animal désormais en Paix !
Oui, un vrai ART DU CIRQUE RE-INVENTE, dans la sérénité ! Comme une Ode à la Liberté, à la Connaissance, à la sensibilité, au Coeur, tout simplement ... Et de donner aussi aux Enfants l'image apaisée d'un spectacle riche, fort, à visage humain, sans le diktat de la cravache, de l'ordre, de la soumission, aux hurlements des dresseurs et des bourreaux.
Ainsi de ne plus prendre les opinions pour ce qu'ils sont bien souvent : à savoir fragiles, demandeurs d'exutoires lorsqu'il s'agit aussi d'oublier peut-être un quotidien de privations, d'entraves, de rudesses, de tourments.
Il est ici toute une approche de la société à échafauder, témoignant à chaque pan de l'état déliquescent que l'argent roi, sans cesse, sans répit fera peser non seulement sur l'homme, mais plus encore, à travers toutes les visions galvaudées d'un réel faussé, réduit à la portion congrue, étriqué spirituellement parce que manipulé, grevé par la désinformation à outrance, pour quelques dollars de plus !
Oui, un cirque sans l'animal, une arène sans le taureau, un monde sans cages ni fouet, où les barbelés et les murs de la honte seraient enfin nuls et non avenus entre les Hommes vrais, un monde pour la Nature et l'Homme, pour tous les hommes rendus sur le parvis de la justice et de l'éthique, c'est à dire, du Respect de la Vie.
Un Cirque pour rêver l'homme et non l'illusion et ses mensonges, ces complots ourdis sciemment contre la vie, pour sa vie, inculqués dès le plus jeune âge, lorsque seuls les animaux en peluche ne souffrent pas, ne meurent jamais, à côté de l'assiette, pour faire plaisir à maman, au Père-Noël...
Plus jamais de ZOO, car ils consacrent et perpétuent le Cirque animalier, tout comme la Charité inféode et entretient la Précarité, la Pauvreté entre les hommes !...
Non à la Grand - Messe et à la Comédie Humaine valant son pesant d'Or et de vices
!
CIRKAFRICA
L'Esprit et la Créativité au service du génie humain ! Ici on ne dresse personne, on ne torture pas le Zèbre, l'éléphant le Cheval fou et blanc de Gauguin ! Entre ces Femmes et ces Hommes se nouent à nouveau les Racines du Ciel ! On fabule tous les Animaux de la Création dans la joie de la Danse, le Rythme et la paix. On ne crie pas, on chante, on se livre aux penchants immensurables de la gestuelle d'un corps ayant rejoint l'Esprit ! Magnifique démonstration au coeur d'Un Art enfin réconcilié avec la Vie, pour la fête, le rêve, le jeu et le Rêve...
MILEMA _ARTE