POESIE , " IVRESSES " ....
IVRESSES MARINES
La mer est forte
Belles sont ses ondes déliées
Le parfum de l 'embrun
de l 'écume sourit à la grève
comme une marée de baisers
à chaque lame à chaque vague
Le vent hurle il souffle en tempête
et clame l'énergie colossale
qui s'offre comme un don de l 'au-delà
La mer soupire exhale une infinie harmonie
laissant apparaître tant de subtils équilibres
Conscient de ma fragilité
perdu dans l'immensité de l'azur fluide et éthéré
je glisse je dessine et je caresse
ces vagues chaudes épaisses odorantes
Chaque déferlement m'absorbe dans une symphonie de verts translucides
Ivresse fugace sans cesse recherchée de mon âme qui côtoie l'éternité d'une existence bien fragile
Un oiseau du large surgit
Il m'enseigne aussitôt le vol les jeux avec l'eau et le vent
Cet univers est le sien semble lui appartenir
Le goéland trace des courbes parfaites complice et compagnon d'un instant il me rassure
Le temps passe il s'éloigne
Avec lui je m'évade
je refuse les rivages j'accepte le large le risque
et je me complais dans un monde fuyant
sans limite ni destination
Je m'allège de ce corps fardeau d'une vie terrestre
projeté par une lame providentiel
tremplin de pureté
La nature me fascine
les contrastes les senteurs les offrandes
d'un printemps embrasé
tant désiré m'apprivoisent
La terre toute entière m'accepte et me reçoit
Une indicible osmose et une communion sacrée s'instaurent
entre nous
"...O oiseau Albatros
Vers les hauteurs me pousse une éternelle
pulsion...
Je songeais à toi...et j'ai versé des larmes,
Des larmes...Oui je t'aime...."
Nietzsche.
IVRESSES MARINES
La mer grossit les ciels palpitent
Les embruns tourbillonnent
L'écume s'étire sous le vent
L'eau sombre se déchire
Abandonnant de longues traînées lumineuses
Qui bordent les abysses et leurs mystères
Le vent hurle il se déchaîne la tempête règne
Une énergie colossale s'organise
Ondule tel un chaos divinement orchestré
La mer encense
Exhale une infinie harmonie
Partout se révèlent de subtiles osmoses
Qui submergent l'être vulnérable que je suis
Perdu dans l'immensité de l'azur fluide et éthéré
je glisse dessine et caresse des vagues
Chaudes épaisses odorantes
Chaque déferlement m'absorbe
O symphonie cristalline
Ivresse fugace et obsédante
De mon âme qui côtoie l'éternité
D'un seul instant
Un oiseau du large a surgi
Il m'enseigne aussitôt le vol
Les jeux au ras de l'eau dans le vent
Cet univers est le sien qui lui appartient
Le goéland trace des courbes parfaites
Compagnon d'aventure rassure-moi
Le temps passe ne t'éloigne pas
Avec toi je m'évade
Refusant les rivages acceptant le large
Et l'inconnu
Ce monde qui fuit m'attire
Sans limite ni destination
Et la rafale me porte dans les airs
Se jouant de tous les fardeaux
Lorsqu'une lame soudain m'accorde le ciel
Providentiel tremplin
De la nature fascinante
Les senteurs les offrandes
Du printemps embrasé m'apprivoisent
La terre toute entière m'accepte et me reçoit
Une indicible symbiose
Une communion sacrée s'instaurent
entre nous.
2 ème Ecriture le 1.03.2012