L'ETAT / LE SYSTEME : LA BOURSE OU LA VIE ?

Avant Propos

C'est un choc frontal entre le Pouvoir et une contestation majoritairement de "Gauche", où les Fonctionnaires et les Salariés de tous secteurs font les frais d'un Système qui épargne l'Univers des " Possédants ", de la Capitalisation, du Mérite, de l'Ascension, de ces atouts qui entre leurs mains, se fourvoient et se dégradent.

Dans l'Organigramme et la trajectoire de carrière au sein de toute entreprise, l 'homme est embrigadé de facto et pris dans une logique, une spirale d'avancement préférentiel qui - Même si ils constituent un moteur, un gage d'efficacité majeur - n'en demeurent pas moins aveuglants et surtout irrémédiablement partisans

...

Une parcelle de petit pouvoir,distillé çà et là, quelques avantages en nature et le tour est joué, la fidélité acquise, le vol au-dessus du nid de coucous et des affidés est serein, intouchable, investi et consacré ..

L'Etat et le mode de Société qu'il impulse est une cellule maligne. Il cultive tout ce que l'homme, le groupe, le clan, dans ces fondements Biologiques, garde d'instincts bas, de Comportements de défense et de protection primaires.

Il veille sur la Propriété, dans toutes les acceptions du terme et sur tous les outils générant des Richesses, du profit et de l'aisance. La France, nous le savons, est un Pays qui repose sur le Monde de l'Entreprise, aussi petite soit-elle. C'est là aussi une valeur sûre de blocage et d'affrontement entre les Catégories socio-Professionnelles . Le Gouvernement ne cédera pas, il sait pouvoir compter sur les ardents défenseurs du nerf de la guerre. Il impose, il frappe, il ne négocie ni ne transige, il compte, connaît et méprise un Adversaire ciblé, gênant, encombrant. Il a cerné les rouages d'une organisation fondée et bâtie sur la Hiérarchie, la dominance et le clivage enclavé des couches du tissus social.

Le salarié ne pèse plus rien, inféodé qu'il est au quotidien de servitudes mal rémunérées, encore plus aujourd'hui qu'hier esclave des caprices de l'Euro, à ces hausses de prix qui font le régal du système bancaire et de tous les glaneurs de profits...

Le fonctionnaire paie le prix d'une relative stabilité d'emploi et périclite; son image est salie, galvaudée lamentablement par l'opinion en proie aux clichés véhiculés par les envieux

Et pour ne point toucher aux Profits, à la manne de toutes les injustices, on tape fort et sans ménagement sur les souffre-douleurs d'une société marquée du sceau divin de l'Euro. Les protagonistes d'une pseudo garantie de l'emploi trinquent massivement. L'école vacille, les jeunes s'enfoncent, désillusionnent.

On brandit le spectre des déficits insupportables dont l'Etat, en définitive, ne saurait être que le seul Responsable aux affaires et de surcroît formé afin que de telles situations ne se produisent jamais - en théorie - qu'il fut de Droite, du Centre, de Gauche, de tous les Extrêmes, qu'importe! Englués de Pouvoirs, ils sont tous les mêmes, les jouets d'un cerveau archaïque, comme l'entendait le Professeur et Biologiste tant décrié - Henri Laborit -

Le Contexte de l'Euro

A titre d'exemple très simple, je me souviens, je faisais juste avant le passage à l'Euro une petite enquête. Un paquet de Céréales coûtant 3.50 Frs, affichait quelques mois après 2.95 Euro - Faîtes la Conversion, multipliez cela par des centaines de Millions d'Articles et reconsidérez ce qu'il se passe partout, à des niveaux de gestion plus élevés.

D'autre part, observons l'Etat cultiver et engraisser la Concurrence, la liberté des Prix qui nous saute aux yeux tous les jours. Pensez-vous que le surplus de gains vienne honorer le salarié, le Travailleur, cette justice sociale tant attendue et fertile

???

Le Pays en passe d'être paralysé; des blocages, les Jeunes et un profond malaise dans la rue et surtout ces faits divers dont se gausse dans les Médias qui tentent d'évincer les vrais problèmes... Et toutes ces Remarques Laconiques et dérisoires d'une Opinion, d'un Pouvoir Divisé, n'ayant en ligne de Mire que le Fric, des pseudos Équilibres financiers précaires et fantoches, pré-électoraux, ce Fric qui pue et travestit les âmes jusqu'au trognon!

Ce Fric, qui fausse tous les débats et devant lequel on se couche, on rampe, on use de tous les stratagèmes pour s'en assurer la possession et les gains massifs qui soient ou bien, le triste minimum qu'osent distiller les tenants de la Propriété, d'un État froid, calculateur et cynique, devenu intransigeant, ciblant ces victimes, les plus asservies au système étant les plus nombreuses.

Jamais débats n'auront évoqué autant les questions de Fric, d'Intérêts majeurs et particuliers. Plus d'états d'âme, la barre à droite toute, on inverse la vapeur! Une Situation explosive où chacun, le Groupe, le Parti se perd en Conjectures inutiles et aussi préjudiciables pour le Pays, en désaccords permanents.

Et l'on voit se déliter bien souvent les rapports humains au cœur même des Métiers, ce qui me semble le plus plus grave, pernicieux! Le ver est dans le Fruit du Travail, il gangrène la fraternité, l'homme n'est plus qu'un matricule, souvent de trop, ou alors appréhendé comme tel ...

Et il faut encore abdiquer, laissant les Bourreaux presser leurs victimes à l'étau, alors qu'élus, élites, technocrates avaient depuis des lustres prévus et annoncés le désastre des Finances publiques et dont les causes ne seraient être autres que Démographiques d'une Part et d'autre part liées à cette boulimie de profits, de bénéfices, de plus valus, d'épargnes monstrueuses que les managers orchestrent et régulent.
Ajouter à cela, une Grille et un éventail des Salaires, qui en France est inconsidérée, énorme, injuste, et vous aurez tous les ingrédients d'un blocage, de l'incompréhension, des mesurettes, des laissés pour compte, des nouveaux pauvres, des nouveaux riches et surtout des appareils productifs montant aux créneaux en voyant leur outil de travail paralysé par les grèves incessantes, incomprises, inadmissibles - eux qui se gavent bien souvent d'emplois précaires et des ristournes fiscales de l'état, sans embaucher, ou au rabais; les exemples sont légions, ils frappent à notre porte...

Et l'on voit aussi les établissements scolaires dénoncer, traquer les grévistes, de surcroît majeurs, les menaçant de sanctions inappropriées dès lors que s'exprime en toute légalité l'esprit Républicain et Démocratique. C'est le temps de la Délation qui reprend du service!
Pensez-donc, ces Jeunes formés, instruits à l'école de la République n'auraient au grand jamais le Droit de statuer, de s'élever face à des mesures qui pourraient aussi les angoisser, les toucher à terme - Crise de l'Emploi et maintenant le Spectre des 70 Ans, sans décotes, celui des 65 Ans irrépressibles -
Lycéens Majeurs, Étudiants, ne sont-ils pas cette Société de demain dont tout les conduisait à croire en un Temps libre meilleur et justement réparti tout le long de l'existence.
Bien souvent ils sont taxés profiteurs, punis, ou mieux encore menacés diversement et électivement par ceux - là mêmes qui il y a quelques années étaient heureux de les retrouver dans la rue, à leurs côtés, lors des grandes grèves touchant les régimes de Retraites ( 2003 ) - Soyons cohérents!!!

Mais demeure un seul Argument dont personne ne pourrait en contester la force ni la véracité : Sommes - nous égaux devant la Mort, la Vie? Allons -nous laisser les Statistiques manipulées et généralisatrices, uniformisantes réguler l'âge de notre départ à la Retraite, celui qui sait ? d'un départ précipité ?
N'est-il pas raisonnable d'arguer du fait que donner les deux Tiers d'une Vie à l'œuvre sociale, sociétale est déjà un très beau challenge, pour peu que l'on étende d'autres prérogatives, perspectives à l'âge fructueux et libre de la Retraite.

Au meilleur des cas, une vie de 90 Ans - Très honorable et surtout amplement dotée, privilégiée, se présenterait comme suit :
60 Années de Formation et de vie Professionnelle
30 Années de Retraite !
Considérons une destinée de 70 Ans
60 de Vie Active, 10 de Roue libre !!!

Combien sont-ils à partir bien avant

Combien serons-nous à tenir le Cap des Moyennes, à constituer des Écarts-types à la Moyenne décents, encore eût-il fallu parler de chiffres face à la maladie, l'accident, la mort tout simplement survenue, venue chercher un organisme et une âme usée par un Emploi dont personne ne se risquerait à en maîtriser les données, les déconvenues, les aléas.

Je dirais à l'opinion, ne cédez pas, levez-vous, non pas en Partis mais en êtres humains! Conférer à ce débat la dignité qui revient à l'homme moderne et à ses nobles desseins!
Ne vous écorchez pas, solidarisez-vous pour aller frapper du bon poing sur la table et ne fléchissez pas!
Dire l'imprescriptible vie et surtout la richesse inestimable d'un Troisième âge, d'un Quatrième âge hardis, capable aussi de jouer les élément dynamiques de notre contexte social, cette sagesse qui bien souvent fait défaut aujourd'hui.
Pourquoi réduire et confiner le débat en des sphères exclusivement financières, ne pas aller vers des solutions en pariant sur le temps, en taxant là où le Fric s'entasse comme jamais il ne s'est autant entassé ?
Pourquoi des mines et appels du pieds, ces prébendes insoutenables au Grand Patronat alors que des Millions de gens ne parviennent pas - dans des conditions infectes - à boucler une fin de mois, endettés jusqu'au cou ?

L'argent, notre Pays en dispose; et pour faire mieux passer la pilule, on s'est privé à grands coups d'effets médiatiques du caviar servi dans les innombrables Garden Parties, cela présente mieux, un petit coup de balayette devant le Palais et en avant la fanfare.

Le Roi peut le moins, alors le Peuple trinque, rampe, soumis à l'effort National, au Salut Public. Et oui, le Peuple c'est le Nombre, la Masse, l'assurance de voire les petites sommes faire la grande richesse des Nations! c'est cette ingratitude qui prélève en pourcentage, sur des salaires minables, des sommes élevées alors qu'elle préserve, chez les Nantis aisés, un revenu plancher représentant mensuellement une année de labeur d'un ouvrier et au bas mot

!

C'est une société de Justice que l'on souhaiterait, ébauchant une liberté éclairée et féconde dans l'intérêt de tous et non pas un Dictat insensé, présumant à l'encontre de tout un chacun du temps de la vie unique

Il est des Repères essentiels, des acquis historiques à ne pas toucher, à revoir peut-être, mais jamais, au grand jamais avec cette suffisance, cette intransigeance, ce Mépris face à la Rue, à la Classe Laborieuse, à toutes celles et tous ceux aussi que l'on ne voit ni n'entend mais qui n'en pense pas moins!

Aujourd'hui, vous fracturez un Pays, vous fragilisez tout simplement la Vie et la poignée de mains entre les générations qui passent.

Mais ce qui est plus grave, consternant, inadmissible c'est bien de voir notre modèle de Société rasséréné par quelques illuminés qui se voilent la face, osent nous dire que les déficits sont énormes!

La vente d'alcool bat son plein, celles des Cigarettes culminent, le commerce des Jeux en tous genres explose, celui du Cul est au beau fixe et pointe comme un étendard à jamais élevé

Tous les ingrédients d'une Réussite sociale, d'un Modèle de Société! Ajoutez à cela une prise d'Antidépresseurs qui explose, ces pratiques addictives qui s'étendent tous azimuts, jusqu'à la vitesse sur les routes et vous aurez la Température de notre Modernité

A qui profitent les crimes ? Pauvre Jeunesse dont je vois tous les Jours la Candeur et la Spontanéité spoliées, agressées; cette Jeunesse, la première des Victimes, prenant de plein fouet les caprices, les erreurs, les bévues d'un Monde Adulte devenu complétement dingue, absent, irresponsable, pressé au-delà de la Raison à louer le Dollar, l'Euro, balayant tout sur son passage

L'État fait une Orgie de Taxes, il compte - d'un point de vue comptable, voyons ! - sur la Mort Prématurée et les Forfaits qui endeuillent tous les jours, par dizaines de Milliers l'idée même de Peuple, s'enrichissant par voie de faits dans l'Intérêt Général, mais contre la Volonté Générale .

Pensez-vous qu'il soit légitime de taxer en temps, en durée, en fatigue l'homme parvenu dans son activité professionnelle au terme de ses ressources et de laisser en même temps l'alcool, le tabac, la drogue, les jeux, toutes les sources d'addictions, la grande distribution vorace et tentaculaire, les biens et services surtaxés opérer des bénéfices gigantesques, sur le dos des Travailleurs, des nouveaux pauvres. Le Niveau de vie est au plus bas dès lors que l'on mesure l'endettement des ménages, leurs marges de manœuvres et de libertés, le poids des Impôt et de toutes les taxes ?

VOUS MARCHEZ SUR LA TÊTE, MESSIEURS, LE PEUPLE NE SERA PLUS DUPE, IL NE VOUS SUIT PLUS, PRENEZ GARDE

Où est cette Société garante de la République, la Démocratie lorsque l'on voit toutes les brèches de l'Institution exploitées à des fins de non recevoir, érigées en Pouvoirs Absolus? A l'asservissement quotidien que traduisent d'innombrables contestations sociales, des suicides massifs, des maladies socio-professionnelles qui surgissent tous les jours, ils n'opposent que décomptes, silences, mépris...

Est-cela la France ?

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