VIVRE OU ROULER !...
Ce serait peut-être le slogan de demain, tant la route et l'automobile tuent, assassinent, blessent et nient la vie ! L'existence est-elle à ce prix ? Faut-il que la Société, à travers ses niveaux d'organisations hautement pensés accepte de fonctionner ainsi, en ayant sur la conscience le décès de plus de 3000 personnes par an et le quintuple de blessés dits graves, dont les séquelles se feront sentir le reste de l'existence ?
Qui refuserait les baisses et les limitations de vitesse, lors que l'on sait que l'excès compte parmi les facteurs aggravant de l'insécurité routière, comme paramètre irréfutable de la gravité des accidents de la route ? Il faudrait être bien irresponsable pour braver les limitations et se dire que nous pouvons causer la mort, en face, tant le choc entre deux mobiles de fer et d'acier est violent, redoutable, impitoyable.
Pulvérisé par l'arrière, percuté à plus de 130 / 150 Km/h, ce C - 15 familial, de par son aménagement intérieur, ses protections, ses pneus crampons neufs, aura encaissé un choc d'une telle violence qu'il rétrécit de plus de 50 cm, châssis tordu en 3 D, essieux arrière sectionné ! Nous sortîmes par le pare-brise, en le décelant à coups de pieds. Les tonneaux se firent par le toit, surélevé, la galerie tint un moment puis céda. Le véhicule fut traîné dans la terre, se remplit d'herbe sèche, le gasoil partout pénétra l'habitacle ! Pendant quelques 45 secondes, nous vîmes nos derniers instants...
TÉMOIGNAGE
La voiture est un engin de mort, il faut le dire, le répéter ; il est vrai, lorsque l'on est pas concerné par l'accident, on passe outre ! Nous aurions été percutés par l'arrière par un homme ivre, à plus de 150 Km / h, alors que nous entrions en agglomération, à 55 Km/h ! Le Choc fut si violent que nous fûmes projetés à plus de 80 m, plusieurs tonneaux, sortis indemnes, mais à vie choqués : un Miracle ! L'homme était ivre, sans doute endormi, à bord de sa grosse berline, pied au plancher... Nous aurions dû mourir, ce jour-là ! Un vieux véhicule nous eût certainement sauvés, sa structure ayant absorbé le choc par l'arrière. Il rétrécit de plus de 50 Cm, complètement vrillé. En face, un 35 Tonnes venait de nous croiser ! Visions perpétuelles de cauchemar. Ne plus tolérer d'être suivi en se déplaçant constitue un réel handicap sur les routes ; en cela, je rejoins le Grand Jacques : " Au Suivant " !
Pour ma part, je ne peux que me réjouir de toutes limitations de vitesse, pour le Respect de la Vie, afin également d'être acteur quant à la pollution de l'air, et, de ne jamais porter sur la conscience quelque responsabilité qui eût un lien avec un accident, quelle qu'en soit la gravité.
Alors, ayez une conduite " citoyenne ", même sans mesures, ni lois, ni menaces de PV, sans radars, roulez doucement, prenez le temps ! Et si la Société justement ne s'adapte pas et ne prend pas acte de ces élans de Civisme, alors, nous serions en mesure de monter au créneau et de lui faire savoir quelle est la force de l'Opinion qui joue le jeu.
On peu d'ores et déjà proposer une re-définition des Horaires de travail, eût égard aux coups faramineux que font peser à la Collectivité les accidents de la route, en France ! La vie active ne peut rimer avec frénésie, presse, stress, manque de temps, priorités incessantes et aveuglantes, pressions en tout genre, sous peine de basculer dans les sphères funestes d'une existence plus que périlleuse et exposée aux dangers de ce type.
On ne peut comprendre les tergiversations des élus et des assemblées à ce sujet ! Réduire la Vitesse est un IMPÉRATIF SANS CONDITIONS, cela s'impose au regard des victimes : ( = Un conflit au Moyen-Orient, et le nombre des victimes innocentes perpétrées par Israël, en PALESTINE ) !
C'est le billet du jour ! le suivant traitera des Crèches de Noël dans les lieux dits publics, de tout ce qui fâche le Meunier et Boufaréou, nos amis les Santons de la Pastorale et de F. Mistral ! Attendons simplement que la moutarde me monte au nez, et vous serez servis à ce sujet
!
Le petit habitacle arrière, entièrement aménagé, avec couchage, rideaux, ameublements en bois nous aurait-il préservés ! Des étincelles partout dans la nuit qui jaillissaient à travers les tôles déchirées, un bruit effroyable, et puis, ce temps interminable, glissant sur la chaussée, les bas-côtés, n'attendant plus que le choc frontal; le coup de Grâce venu de l'autre coté de la Route Nationale ... De face, le choc frontal aurait été fatal aux trois personnes concernées par cet accident, dont deux, innocentes.