ALCOOL ET TABAC -ADDICTIONS ...
L'Alcool et le Tabac sont des poisons qui tuent plus de 100000 personnes en France, chaque année ; soit 30 fois plus que les
Drogues classées interdites... Il ne s'agit pas de prêcher en faveur de ces dernières addictions, laissons là ce faux débat ! Il ne s'agit pas non plus de juger mais de s'en prendre au système et à ses horribles profits qui servent un Crime !
Mais ce qui dérange et heurte douloureusement la Pensée, par delà le Dogme et les Moralines reste bien l'usage,
l'interprêtation que nos sociétés font de la notion du Libre-arbitre, opérant par là pernicieusement ce glissement vers un
Assassinat de lèse-majesté, contre l'humanité, en accusant l'homme Individuel livré à ses seules faiblesses. Car il faut en convenir,
face à un tel bilan, constat, se trouver aux ordres d'un État dit Démocratique qui puise ses ressources de ces miasmes par le biais des
taxes et prélèvements relève de la non assistance à personnes en dangers de mort. On le sait pourtant plus que coercitif
lorsqu'il s'agit de recouvrer, via le Trésor Public, les sommes colossales que les radars nouvelles générations permettent de
prélever sur les dépassements de vitesse ( cependant nécessaires ). Mais comment augurer d'une baisse de la consommation, voir l'éradication de ces
poisons en augmentant seulement le prix d'achat, sachant très bien comment fonctionnent et se développent les
comportements addictifs afférents, leurs spirales infernales qui frisent l'accoutumance au jeu de la mort prématurée,
violente pour l'entourage, brisant le tissus social et familial ? Écrémage sordide des modèles en cours et en vogue de sociétés dites modernes et évoluées ... Mesurettes aisées qui profitent en réalité à qui ?
Gageures, l'État le sait bien, mais il mise déraisonnablement sur le prix du vice à payer, assorti de toutes les conséquences graves pour le modèle social qu'il prétend honorer ou servir ... Pendant ce temps ses sujets s'intoxiquent en
s'appauvrissant ; quoiqu'il arrive, l'État encaisse les bénéfices, touche grassement les dividendes de ces poisons instillés à
doses homéopathiques, chaque jour, dès le plus jeune âge, et quand ce ne sont pas les Cadres qui laissent et autorisent la
fumée dans les cours de Lycées, aux inter-classes, après que soit passé Médecin Scolaire, Conférences et exposés sur le sujet
ou quelques corps d'inspection redoutés !...Ô Trahisons du noble labeur d'enseigner et de transmettre, de donner pour parier
sur l'avenir, Educere ! il n'est qu'à vomir ces vilenies institutionnelles patentées ! On ne mélange pas le sou et le respect de la vie ! ou alors, on se donne les moyens de la protéger, non de la lyncher...
Non vraiment, n'importe quoi, n'importe comment ! ... Sociétés irresponsables et assassines dès lors que l'on voit se côtoyer
l'aide sociale et humanitaire et la dominance de l'État venant tout flanquer par terre, le travail épuisant et devenu démoralisant des
oeuvres caritatives, des Médecins sensibles à ce sujet de l'addiction tout azimut par effets compulsifs de ses victimes !
Cela me fait penser à la Guerre et à l'Aide humanitaire ! Oui, le pot de fer contre le pot de terre ! Le bien et le Mal en symbiose irrévocable, l'engeance divine, la chute révérée, le prix de la désobéissance : assez !
Paradoxes, anachronismes des systèmes auto-régulés et que l'équilibre des finances commandent bassement. C'en est trop !
Que de chiffres et de réalités affligeants et si peu de mesures ; seulement celles qui touchent à l'escarcelle d'un État se déclarant soucieux
de Démocratie, d'une République veillant à la justice sociale, garante de l'ordre et de l'équité ! Oui mais sous quelles conditions, à quels prix ?
Que les élites un moment se retournent et regardent, pénètrent l'antre du Tabagisme sévère, de l'Alcoolisme abyssal,
qu'ils se déplacent dans les mouroirs que j'arpentais des années où le malade émet déjà des sons de morts vivants, le teint
cireux des cirrhosés des viscères, les doigts et les dents noirs de nicotine et de goudrons.
A petites doses, en cuites, Messieurs en Cols Blancs, lorsque les fins de mois sonnent trop claires et qu'il faut lutter contre vos
crises de nerfs et d'orgueils, vos carences de partis surtout... Dans les Ghettos, les basses banlieues, au coeur même de l'inactivité, des
sans emploi, des SDF, des sans avenirs, de l'angoisse et de l'inaction, entre Martin et Misère, auprès des femmes battues se
logent aussi l'Alcoolisme, la Drogue dure ! oui Monsieur ! on trouve le Tabac, clope après clope, le petit blanc et ses tournées
morbides de la morne ville enténébrée de Décembre sans le sou et puis, c'est la glissade.
Rats parmi les rats que l'on aurait parqués pour expériences et études des comportements urbains, expériences à grandes
échelles et investigations massives de la Science contre la Fatalité aux ordres du Libre-Arbitre tout puissant de la grande Raison froide, de l'Ego et sous l'égide, les compassions de la
sentence divine catéchisée ! ... Tu es citoyen, libre de te flanquer en l'air, de flinguer les autres ; mais saches aussi qu' il est aussi des centres de soins, on y
progresse contre la maladie du fumeur, ainsi, pourra-t-on encore mieux fumer ou boire, bientôt, pour juguler les miasmes et
les travers de notre décadence, de l'urbanisme tentaculaire, de l'eclavage de masse du commerce de détail tentaculaire ... On dit que c'est la République ! Platon est déjà si loin ... C'est vrai, il y avait Dionysos, le
fruit de la vigne, l'esclavage, la soumission de l'esclave au maître ou bien l'héritage de Bacchus, les Bacchanales secrètes
arrosées de Champagne à 500 Euro la bouteille ! Mais 100 000 âmes tuées, fauchées, une vraie Guerre pacifique, ciblée !
cette déliquescence inepte de l'image du corps et de l'âme humaine ! Quel conflit et quelle pandémie eûssent tué autant de
gens sans que la communauté internationale ne s'emparât du fleau pour l'éradiquer définitivement ! Mais les Rafales et les
Chars sont plus prompts au combat, ailleurs ; les Intérêts de l'ancien Empire nous dit-on ! La grande Image d'une Nation, la 5
ème du Monde, c'est vrai va-t-on me répondre, certes, soit !
J'évoquais le Libre-Arbitre, tout à l'heure ! En effet, quelle acception complexe, ardue, abstruse, que l'on étudie même, avec
Nietzsche en classe Terminale, seulement, en entrevoyant les affres de la morale, Dieu ne devait-il pas mourir ! A quelle fin tout ces mascarades ? Ne rien commettre
qui fît du tors à autrui, ne l'entrave dans sa liberté, qui soit préjudiciable à l'homme social et collectif de E. Durkheim. Oui,
mais comment, et l'homme individuel alors ? Responsabilité, jugement, discernement, altérité, autant de concepts que l'on
va quêter à l'aune d'une éthique désuète, décalée, tendancieuse, criminelle, devenue étique ; une morale que vient renforcer
les desseins intransigeants et inique d'une société arborant avec outrages et à outrance ses fins cupides; on y enfonce chaque heure, chaque jour les coins fielleux d'une époque
fondant l'argent roi au centre de tous les objectifs et empires de la Propriété. L'Argent, dernier Leitmotiv qui meuuuhhh les
Foules. En cela les cadences, l'alternance et les rythmes travail - temps libres devenus totalement inadaptés et préjudiciables
aux horloges biologiques que les saisons dictent sagement pourtant au genre humain, à la nature en général : de tout cela, la société s'en fout, se
moque, passe outre alors que la connaissance fondamentale et la recherche se placent déjà à des siècles en amont des
cloaques et servitudes actuels ! Césure, inadéquation, divorce flagrant entre l'acteur et le système cher à M. Crozier, il n'y a qu'un pas !
Alors, comment faire émerger ce " Sur-homme " , capable de dire : Non aux Addictions, à ses puissants leviers, parce qu'une autre Société non seulement
m'en donnerait tous les moyens de la lutte en organisant pas à pas fondés, éclairés, les conditions propices à l'éveil, à
l'équilibre, à la connaissance, au repos de l'esprit et du corps, à l'épanouissement et à la création mais encore, qui accorderait à l'existence
l'assise et le sens profond qu'elle appelle de ses voeux, pour tous et de manière indifférenciée et digne, fidèle et vraie pour l'homme, son sujet, sa pierre angulaire ...
Mais voilà, un mode de vie qui nous est résolument étranger, agressif, accablant où lutter n'est pas un vain mot, où les exutoires en guise de divertissements effrénés vont très vite devenir incontournables, insupportables face
aux pressions de la ville et de ses banlieues, des fourre-tout de la Crise ou des caprices du patronat mal politisé, aveuglé de
profits. Il n'y aurait pas de raccourci simpliste entre le niveau d'exigence de ces modèles d'agglomérats sociaux et les addictions, mais
attribuons-leur tout de même une grande part des causes à effets dévastateurs.
Ceci dit, il est impensable, horrible, indécent et abjecte de voir s'enrichir l'Etat-Nation sur la maladie, puis la mort programmées et lentes de
dizaines de milliers d'individus, dans les dénouements atroces que l'on sait ; il faut faire quelque chose, trouver une parade à ce génocide
des temps modernes. Car qui boit et fume inconsidérément, démesurément, s'affaiblit, se condamne, se voit dépossédé de son âme, en esprit, de ses
rôles sociaux et individuels, de toutes occasions de parfaire son séjour sur terre, de ses capacités à appréhender le monde, le
réel, l'imaginaire et les autres !
Je me souviens de cet Établissement, un Lycée, où les élèves de 10h30 parvenaient en cours après avoir grillé 4 blondes, le
coeur palpitant, des nausées, l'envie de vomir. Et oui ! il en est hélas ! encore ainsi. Mais qui êtes-vous donc vous qui décriez à
tout va : " on ne va pas changer le monde, infléchir cette donne, empêcher les gens de fumer, faut pas rêver ..." ! Mais vous
êtes en des lieux publics et par surcroît d'Education à la santé, aux savoirs-être de demain, envers et contre la Loi, Monsieur ! " Fumer tue " " Nuit gravement à la santé " : et bien voyons, Énarque ! agis et vite, rétrograde et blâme le contrevenant à tes lois ....
Je reviendrai sur l'Alcool et le Volant... Il est des sociétés où la mort se décline par centaines de milliers ; alternance naturelle
entre la vie et la mort, fin de vie que le destin, la chance, la fatalité orchestrent bien souvent de façon si cruelle, injuste ; mais
voir ces terribles fléaux grevés d'agissements et de comportements absolument criminels alourdir l'addition et le sort : il
suffit, d'autant plus que nous sommes en présence des plus hautes sphères des États-Nations !
Fumer, Boire et mourir ou bien Vivre, il faut non choisir, mais imposer, agencer, orchestrer un autre Credo, une autre grille envers et contre le
Libre-Arbitre lumineux qui aurait été dépossédé de ses nobles et dignes desseins. Ne s'agit-il pas là de cohérence, plus que de raison ? Dès lors, pourquoi officialiser, régenter, institutionnaliser l'empoisonnement, la décadence, légiférer pour encore plus tuer !
Et si la totalité des taxes perçues à travers la vente des Tabacs et Alcools était affectée à un organisme aux
pouvoirs déconcentrés qui instituerait une véritable politique du traitement de ces Fléaux, à tous les niveaux de l'organisation
sociale, avec éradication lente et progressive, à terme de ces produits infâmes, des subsituts ou erzatzs ignobles aux carences et bévues de nos élites en cols toujours plus blancs .
§
2 ème Ecriture le 05.03.2013