UN DESSEIN ROND COMME UN FRUIT !...
ARMAND AMAR- La Terre vue du Ciel - Civilisation -
Une prémonition un voyage à travers le temps tracer un sillage
Allant entre le doute et la certitude embrassant la beauté Un seul regard et le souffle de la Terre eussent suffi à enivrer l'univers l'éternité l'imaginaire
...
Je suis souvent d'un songe étrange m'en revenant de ces confins cristallins
D'où la Terre resplendirait tel l'écrin un joyau je la vois et la contemple
Qui flotte et dérive dans l'espace comme monte la pleine lune périgée
Le soir au-dessus des collines et des vastes champs fauves de juillet
Et j'aurais été à bord d'une idée porté hors des limites des vents des nuages
Brin de conscience empli de mystère et de foi qui eût été révélation
Sidérale vérité Une vision à l'orée d'un ailleurs au-delà du temps
Toutes les fois que l'on accorderait à ce récit le crédit d'un esprit sain
Ainsi et lentement émergeant de ce vague à l'âme ne suis-je pas volonté
Allégeances issues de la souvenance et de la mémoire antique des flots
Pensée accotée aux saintes harmonies aux merveilles que la terre porte
En son sein comme au Choeur du sacré des Ecrits unique et profus
Ô Énigmes de nous par devers les lois la nécessité et le hasard égarés
A travers le cosmos Errant fallait-il alors dilapider l'immensurable miracle
Sur le terreau diabolique des conquêtes et du gain s'entretuer Serait-ce
Encore et toujours endurant avec force déréliction qu'il faille inexorablement
Perpétrer au nom de la Création le droit de donner la mort à l'aube de la vie
Au-delà de tout condamner à jamais le chant sur lequel fleurissent tant de vergers
Et de ces raretés que l'alternance de la lumière et de l'obscurité infusent
A nos côtés afin que pactisent la lueur du jour la sagesse prodigue de la nuit
Pour un univers de paix de bonté et d'inaltérables lendemains d'espérances
Il n'est qu'un souhait aux légèretés du vol astral comblé d'émoi et de joie
Un dur retour à l'état des choses ici bas que l'ignorance confronte et tue
Pareil à un cri que l'on ne saurait pousser qu'au seuil de la folie de la rupture
Car que nous dirait l'astre bleu flottant dans l'univers emportant ces âmes par milliards
Livrées à elles-mêmes Que le fardeau de durer entre guerres et ineptes simulacres
Que n'êtes-vous d'autres dictateurs et tyrans Rois et autocrates asseyant l'ordre
Et la justice sur la domination l'esclavage des masses Parangons de vertus
Valeurs bardées de fausses morales aux acquis infondés des vils empires
Canaliserez-vous enfin ces flots meurtriers d'énergies vers le partage et la solidarité
L'aide et la paix tous les justes combats délivrant les hommes de la fatalité
Face à laquelle tous demeurent égaux et démunis à la fois Ainsi de la voie
Du chemin des êtres sur la Terre parachevant la destinée de la Mère-Nature
La foi commune du vivant prévalant uniment aux commandements du Mystère
Mais il règne comme l'ombre de l'abandon l'indifférence abyssale du silence
Le verdict et le diktat d'un destin que l'infortune et le sort planétaire frappent
Moins durement que les passions l'obscurantisme et les extrémismes du dogme
Pareilles aux sordides menées visant les avoirs et l'antre éphémère des conquérants
Que l'univers est vaste Incompréhensiblement Terre si petite qui se perd
Tu oscilles entre un songe l'été et la funeste hémorragie de sang
Lorsque que d'avoir mal à tous les mondes qui se déchirent monte le sanglot
Perpétuel des innocents l'hécatombe des pauvres des déshérités dépossédés d'amour et de liberté
En guise de dieu de pardon et de prières que vienne la source fraternité
Fluant sur le plus beau des vaisseaux à travers les confins et les plurivers
Pour le plus noble des desseins bleus le vrai jardin d'Eden éclairé à portée de la main je m'agenoue le front prosterné et je Te loue, ô fabuleux voilier
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1 ère Écriture - A bord d'un songe Univers -